Un chat inscrit au LOOF est plus cher qu’un chat sans papier
Le prix moyen d’un chat dépend de nombreuses raisons. Tout d’abord évidemment s’il s’agit d’un chat de pure race ou non (apparence raciale).
Un chat de pure race, c’est-à-dire inscrit au LOOF (Livre officiel des origines félines) sera évidemment plus cher qu’un chat sans papier.
A noter que l’European Shorthair aussi appelé Européen est souvent confondu ou amalgamé avec le chat de gouttière, alors que l’Européen est bel et bien un chat de race. Il a été officiellement reconnu par la félinophilie en 1983.
Un chaton inscrit au LOOF va coûter en moyenne entre 600 et 1 500 € pour ce qui concerne les chats les plus courants.
Cédés gratuitement ou à titre onéreux, des règles à respecter pour acquérir un chat
De nombreux chats sont cédés gratuitement ou pour une somme tout à fait symbolique. Cela est très souvent le cas des chats sans papier et des chats de gouttière en particulier.
Dans tous les cas, qu’un chat soit cédé gratuitement ou à titre onéreux, il y a des obligations à respecter par celui qui cède l’animal. Il doit fournir :
- Un certificat vétérinaire,
- Une attestation de cession en cas de don ou une facture en cas de vente.
Le chat doit être identifié et inscrit dans la base de l’I-CAD, organisme qui gère sous délégation du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation le fichier d'identification des chiens, chats et furets en France. Un chat ne peut être cédé ou vendu avant l’âge d e8 semaines.
Top 5 des races de chats les plus chères : pour quelles raisons ?
En dehors de son appartenance ou non à une race, le prix d’un chat dépend d’autres facteurs. Voici 5 raisons pour lesquelles certaines races de chats peuvent être plus chères que d’autres.
1 - La destination du chat
Un chat peut être acheté comme cela est dans la grande majorité des cas pour les particuliers pour la compagnie. Un chat destiné à participer à des expositions félines de beauté sera vendu plus cher. La destination du chat, compagnie ou exposition, est normalement précisée, sur l’attestation de cession (contrat de vente).
Un chaton inscrit au LOOF offrira certaines garanties en assurant qu’en grandissant le chat sera au plus proche du standard de la race à laquelle il appartient quant à sa morphologie et son caractère.
2 - La lignée de laquelle le chat est issu
Un chat issu d’une bonne lignée détermine également son prix. Le LOOF, en dehors des directives propres au clubs de races félines, a établi une grille de cotation des reproducteurs. Cette grille de sélection comporte une base commune à toutes les races.
Le SQR (Système de Qualification des Reproducteurs) mis en place par le LOOF en 2015 a pour objectif de mettre en valeur des reproducteurs, et leur descendance
Un chaton issu de géniteurs champions de beauté et qui va donc se rapprocher le plus possible du standard de race coûtera plus cher à l’achat que le prix moyen.
3 - La rareté d’une race de chat
Certaines races de chats sont plus rares que d’autres et donc leur prix est plus élevé. Le marché de l’offre et de la demande influe aussi sur le prix d’un chat. C’est le cas par exemple du :
- Savannah dont le prix peut atteindre 4 000 €.
- L'Ashera, que l’on peut confondre avec le Savannah, atteint pour sa part des sommets : jusqu’à plus de… 100 000 € ! C’est d’ailleurs une race – sujette à controverse - et une marque déposée par la société par Lifestyle Pets.
4 - Les races à la mode font grimper les prix de vente
Certaines races de chats sont plus demandées que d’autres et les prix sont donc à la hausse avec des variations selon les origines, comme par exemple pour le :
- Maine Coon dont le tarif varie en moyenne entre 500 et 2 000 euros. Le Maine Coon est en tête du classement des chats préférés des Français.
- Bengal, entre 1 500 et 3 500 €.
- Sphynx entre 1 500 et 3 000 €.
- Persan entre 400 et 2 000 €.
- Scottish Fold de 600 à 1 500 €.
- British Shorthair, de 500 à 1 500 €.
5 - Les difficultés à élever certaines races de chats
Certaines races de chats sont coûteuses à élever.
L’éleveur doit par ailleurs prendre en compte ses frais :
- Les premiers vaccins indispensables aux chats,
- L’identification obligatoire des chats sous peine d’amende,
- Les tests ADN permettant de dépister les maladies héréditaires des géniteurs,
- L’alimentation,
- La TVA à reverser,
- Les frais vétérinaires éventuels. Le propriétaire pourra par la suite souscrire une assurance santé pour chat qui lui permettra de faire face aux dépenses vétérinaires en cas d’accident et/ou de maladie et être remboursés des sommes parois élevés que cela représente dès lors que l’on souhaite apporter les meilleurs soins possibles pour son animal.
Ne pas acheter son chat à prix réduit et n’importe où
Les prix moyens sont ici donnés à titre indicatif et dépendent des origines, ce à qui il convient de porter une grande attention. Acheté à bas prix n’est pas à privilégier.
Les chatons vendus au rabais peuvent rapidement développer des maladies ou encore des troubles du comportement.
Il faut se montrer très méfiant des chatons dits de race vendus les moins chers, notamment sur Internet où les arnaques sont nombreuses.
La loi sur la maltraitance animale adoptée en novembre 2021 entend notamment mieux encadrer la vente des animaux de compagnie, ce qui permettrait entre autres de réduire les abandons. Ils sont nombreux chez les chats dont la prolificité est élevée.
Enfin, iI ne faudra pas oublier d’estimer le budget à consacrer à votre chat. Acheter un chat, quel que soit son prix, doit être un acte raisonné. L'assurance chat permet quant à elle de faire face aux frais vétérinaires et d'être remboursé en cas d'accident et/ou de maladie.
Santévet
Leader de l'assurance santé animale
Photo : 123RF