Depuis janvier 2012, un quartier de Montréal entend contrôler la population de chiens et chats qui y résident. Un dispositif strict est mis en place. Le comportement des maîtres est sous surveillance, ceux-ci devant entre autres veiller à ce que leurs animaux reçoivent les soins nécessaires au plan de la santé. Une autre ville du Canada planche quant à elle sur une licence pour les chats. Un exemple à suivre ?
Le dispositif qui s’applique au territoire de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles à Montréal (Canada), s’il vise à effectuer un contrôle des populations de chiens et chats y résidant, s’intéresse aussi de près au comportement des maîtres à l’égard de leurs animaux.
Les animaux dangereux (chiens dangereux) sont sous surveillance. Mais des mesures sont également prévues à l'égard de l'élimination ou de l'abandon d'un animal, du traitement des animaux atteints d'une maladie contagieuse et de la disposition du corps après sa mort.
Par ce règlement, l'arrondissement souhaite ainsi assurer une meilleure gestion de la population animale sur sont territoire. Et veiller au bon respect du droit des animaux.
Ainsi, il est interdit de garder dans une habitation, ses dépendances et son terrain, plus de deux chiens ou plus de trois chats à la fois. Les chiens et les chatons ne peuvent être gardés plus de trois mois.
Une médaille obligatoire pour les chiens
Pour garder un chien dans l'arrondissement, les maîtres doivent obligatoirement munir leur animal d'une médaille d'identité que ce dernier doit porter au cou en permanence.
Cette médaille d'identité est valide du 1er janvier au 31 décembre de l'année en cours.
Santé, alimentation, activité physique... : les maîtres doivent s’engager
En se procurant une médaille d'identité, le gardien d'un chien s'engage à respecter la Charte du bon comportement qui veille à ce que l'animal reçoivent les soins nécessaires au plan de la santé, de l'alimentation, de l'activité physique, de la propreté, de la sécurité, du milieu de vie et de la dignité.
La cause animale aura sans doute à y gagner.
Une licence pour les chats
Le conseil municipal de Shawinigan, une ville de la Mauricie, au Québec (Canada) songe pour sa part à imposer aux propriétaires de chats l'achat d'une licence, afin de mieux contrôler leur présence sur le territoire.
Des droits de 20 $CA (10 € environ) étaient jusqu’alors exigés pour une licence annuelle concernant uniquement les chiens. Dorénavant, les frais s'établiront à 25 $ (17 € environ) pour un animal stérilisé et à 35 $ (24 € environ) pour un animal non stérilisé.
Shawinigan avait déjà tenté dans les années 90 de mettre en place ce dispositif pour les chats. Mais cela avait donné lieu à de vives critiques, ce qui avait fait renoncé les élus.
« Trois animaux sur quatre qui sont abandonnés sont des chats », assure Serge Marquis, le directeur général de la SPAM.
« Il faut donc avoir une considération particulière pour l'espèce féline, à cause de la réalité de leur prolifération. Selon des statistiques reconnues, deux chats laissés dans des conditions optimales de reproduction en auront généré au-delà de 20 000 au bout de quatre ans. Leur potentiel de prolifération est incroyable ! »
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Photo : 123rf