L’identification des NAC (nouveaux animaux de compagnie) est particulière, car il existe plusieurs types de NAC.
L'identification des furets est obligatoire
Tout d’abord, il y a le cas des furets qui, faisant partie des carnivores domestiques au même titre que les chiens et chats, ont pour obligation d’être identifiés (voir le cas spécifique des visons en encadré).
C'est l'I-CAD (Identification des carnivores domestiques) qui gère le fichier national d'identification des chiens, chats et furets en France.
Cobaye, lapin et chinchilla : identification recommandée voire obligatoire dans certains cas
Viennent ensuite les NAC domestiques (cobaye, lapin et chinchilla) pour lesquels l’identification par puce électronique est pour sa part vivement recommandée.
L’identification de ces espèces devient obligatoire si l’on veut voyager avec son animal dans l’UE*, valable pour tous les animaux de compagnie (chiens, chats, furets, lapins, etc.).
Perroquets : des espèces protégées à identifier
Il y a enfin le cas des perroquets. Dans cette grande famille, la plupart d’entre eux (amazones, aras, cacatoès, youyous…) font partie de ce que l’on appelle la faune sauvage détenue en captivité et doivent à ce titre être obligatoirement identifiés.
Pour les NAC domestiques et la faune sauvage, c’est VETONAC qui en gère le fichier au sein de la SAPV (Société d'Actions & de Promotions Vétérinaire).
VETONAC a été créé afin de centraliser toutes les informations au niveau national de toutes les espèces (autres que chiens, chats, furets et équidés).
La création de VETONAC a eu pour but de répondre à de nombreuses demandes, émanant tant des professionnels de santé animale (vétérinaires) que des particuliers propriétaires de NAC.
Alors que chiens, chats, furets et équidés disposaient d’un fichier regroupant officiellement leur identification, cela faisait défaut pour les NAC domestiques et pour la faune sauvage.
Le document officiel (Cerfa 12446-01) sur lequel apparaît la déclaration de marquage (n° de puce électronique) des animaux de la faune sauvage détenue en captivité ainsi que l’identification des NAC domestiques (autres que chiens, chats, furets et équidés) ne disposait pas auparavant d’un tel fichier centralisé.
Cela permet une bonne traçabilité, mais aussi notamment de lutter contre les trafics d’animaux. Pour les maîtres, l’identification de ces compagnons est aussi une précaution. En cas de perte, de fugue ou de vol, ce fichier national peut aider à les retrouver plus facilement.
Enfin, l’identification est aussi demandée en vue de cession, d’échange ou encore de prêt, mais aussi pour souscrire une assurance santé animale.
Le maître d’un animal peut obtenir toutes les informations sur l’identification de son compagnon auprès du vétérinaire.
C’est ce dernier qui se charge des démarches (commande de la puce électronique auprès de la SAPV, implantation du transpondeur, enregistrement de l’identification directement par Internet sur le site de VETONAC, et remise au détenteur de l’animal du ou des certificats en fonction de l’espèce.
Le maître peut ensuite avoir accès au site VETONAC et à tous les renseignements concernant son animal et les modifier le cas échéant (changement d’adresse, par exemple).
* Mesure de la Communauté Européenne issue du Règlement (CE) n° 998/2003 publié au JO de l’UE du 27/11/2003.
Et les visons ?
Les visons sont des « cousins » du furet. Ils font partie de la faune sauvage détenue en captivité. Ils ont donc pour obligation d’être identifiés. C’est là aussi VETONAC qui en gère le fichier au sein de la SAPV (Société d'Actions & de Promotions Vétérinaire).
A chaque NAC sa puce
L’implantation de la puce électronique (transpondeur) afin d’identifier un animal se fait sans douleur pour ce dernier. C’est le vétérinaire qui réalise cet acte.
Il existe plusieurs lieux d’implantation de la puce en fonction des espèces (avec des ‘’codes’’ correspondants bien définis).
Chez les mammifères, la puce est implantée au niveau du tiers postérieur de l’encolure, côté gauche, ou chez les petites espèces en position interscapulaire (entre les omoplates).
Chez les oiseaux, elle est effectuée au niveau des muscles pectoraux, sur le côté gauche.
C’est le vétérinaire qui choisit la taille de la puce en fonction de l’espèce à implanter (le mini-transpondeur sera privilégié pour les espèces fragiles et de petite taille).
Pour certaines espèces, notamment le perroquet, le vétérinaire procèdera à une légère anesthésie.
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Photos : 123RF