Un article publié sur le site 7sur7.be fait état d’une étude qui a été menée auprès de 45 000 femmes au Danemark. « Les femmes qui possèdent un ou plusieurs chats sont plus susceptibles d'avoir des problèmes de santé mentale et de se suicider », indiquerait cette étude !
« Ce n'est pas le chat en lui-même qui déprime sa propriétaire mais un parasite qu'on retrouve dans sa litière appelé Toxoplasma gondii, l'agent de la toxoplasmose », peut-on lire dans cet article.
« Les femmes qui en sont infectées sont 1,5 fois plus susceptibles de faire une tentative de suicide que celles qui ne sont pas infectées et le risque semble augmenter avec les niveaux croissants des anticorps produits pour lutter contre le Toxoplasma gondii. »
Un parasite en cause
« Un tiers de la population mondiale est infectée par ce parasite, qui se cache dans les cellules du cerveau et dans les muscles, souvent sans produire de symptômes. La toxoplasmose a été précédemment liée à certaines maladies mentales, comme la schizophrénie et les changements de comportement. »
Quelques règles d'hygiène à suivre
Dans un dossier publié il y a quelque temps déjà sur le site lexpress.fr, le Dr Marie-Pierre François, vétérinaire spécialiste des chats, expliquait la conduite à tenir notamment chez les femmes enceintes, rappelant certaines mesures d’hygiène :« Il suffit de redoubler de vigilance quant à l'hygiène. Il est nécessaire de changer tous les jours la litière d'un chat, avec des gants ou, mieux, de la faire changer par quelqu'un d'autre. Il vaut mieux également éviter de lui donner de la viande crue pour qu'il ne soit pas contaminé. D'autre part, il peut être judicieux de bien se laver les mains après avoir touché l'animal. »
Et la spécialiste des félidés concluait : « Un chat qui a toujours été élevé dans un appartement, qui ne sort pas et mange des croquettes a d'infimes chances d'être porteur du parasite. »
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