Etablir la hiérarchie entre vous et votre chiot

Un chiot, c’est craquant et tout mignon ! Mais dites-vous bien qu’un chiot est observateur et qu’il ne manquera pas de vous tester ou bien de trouver des brèches qui s’offrent à lui. Soyez ferme dès le départ.

Le chiot doit rapidement comprendre ce que ses maîtres attendent de lui. Même s'il est le plus beau et le plus mignon du monde, un chien reste un chien et doit trouver sa place.

Il faut lui signifier clairement les interdits (canapés, fauteuils, lit…) selon votre choix, mais sans être ni brutal ni injuste. 

Ne le laissez surtout pas commencer à venir quémander à table. Restez totalement indifférent, il finira par se lasser et partira de lui-même.

C’est la meilleure façon pour ne pas être constamment ennuyé par la suite par un chien qui réclame sans cesse… et qui aura tendance à baver. 

Votre chien peut tout à fait avoir « son » canapé, son endroit désigné. Vous devez vous imposer comme étant le chef de meute et il doit vous respecter.

Cela se joue très vite et il ne faut pas repousser à plus tard l’éducation, même si le chiot vous apitoie.

 

Ni laxiste ni intolérant

 

Faites quand même preuve d’une certaine indulgence. Un pipi ou une crotte est inévitable.

A vous de ne pas le laisser aller sur les beaux tapis et préférer le carrelage de la cuisine.

On peut comprendre qu’un maître soit quelquefois excédé par les premières bêtises d’un chiot, mais il faut bien

se dire que c’est un passage obligé et que ce n’est pas bien méchant.

Se mettre à hurler, à le réprimander alors qu’on ne l’a pas pris sur le fait, lui mettre le nez dans le pipi pour lui faire comprendre qu’il a mal fait, sont des inepties qui ne conduiraient qu’à faire perdre la confiance que le chiot place en son maître.

Inutile de dire que les consignes devront être suivies par tous les membres de la famille.

 

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Photo : L. Dauvois/delalanderie.com