Selon une étude menée par Woopets, un site d’information sur les animaux, 93 % des sondés affirment avoir passé l’été avec leur animal de compagnie.
Certes toutes les pensions et système de garde n’ont pas eu à souffrir de la même manière par une baisse de leur activité. Mais comme d’autres domaines, la Covid-19 a mis à mal l’économie de nombreuses entreprises de ce secteur.
C’est le cas par exemple de Roomer. Ouverte en 2014 à Lyon, Roomer est une pension pour chats axée sur le bien-être comportemental de ces animaux de compagnie.
Auparavant psychologue clinicienne en milieu hospitalier, Audrey a décidé de quitter son travail en 2011 pour créer, avec Nathalie, son associée, Roomer, une pension pour chats. Pour les deux entrepreneures, impliquées dans la cause animale, il était temps de sortir les chats des traditionnelles cages et de créer un concept différent des pensions actuelles pour animaux.
Une faible capacité d’accueil, un protocole sanitaire pointu
Ayant une faible capacité d'accueil et suivant un protocole sanitaire pointu, Roomer montre une avancée sanitaire incomparable préservant les animaux de maladies contagieuses. Dans ce centre, pas de cages, grillages ou filets, mais des espaces individuels vitrés, lumineux et spacieux pour chaque pensionnaire. Roomer est le lieu idéal pour les chats dont les propriétaires partent en vacances.
La Covid-19 menace la pension de fermeture
À ce jour, cette pension qui a pris en charge des centaines de chats, se retrouve mis à mal par la pandémie.
L’activité de Roomer étant regroupée sur 3 mois de l'année et devant faire face à de nombreux obstacles financiers, la pension pour chats Roomer se retrouve en grande difficulté financière.
Pour sauver ce lieu de garde unique pour chats, Audrey a décidé de lancer un appel aux dons. Les fonds récoltés serviront à rembourser les dettes de la pension (loyers, crédits bancaires, charges fixes). Une collecte de fonds a été créée sur la plateforme GoFundMe.
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Photo : Roomer