Dans l’espèce animale, la femelle furet présente une particularité. Ses chaleurs ne cessent que si elle s’accouple. D’où l’importance de faire stériliser une femelle qui n’est pas destinée à la reproduction. Sous peine d’une production d’hormones trop « importante », cause d’une maladie : l’aplasie médullaire.
L’aplasie médullaire est une maladie à laquelle est exposée la furette et qui atteint la moelle osseuse. Cette maladie trouve son origine dans une production d’hormones sexuelles (oestrogènes) à haute dose.
Tant que la femelle furet ne s’accouple pas – donc durant ses chaleurs qui débutent dès le printemps – cette production n’est pas interrompue. Elle devient toxique pour les cellules de la moelle osseuse.
Les symptômes sont généralement, entre autres : une anémie, un état de fatigue, une perte d’appétit et de poids, une perte de poils aussi. Les cellules immunitaires étant touchées, des infections peuvent ensuite apparaître.
D’où l’importance de faire absolument stériliser une furette qui n’est pas destinée à la reproduction, l’aplasie médullaire étant mortelle à plus ou moins long terme.
Différentes techniques de stérilisation
Deux techniques de stérilisation peuvent être proposées par le vétérinaire. Soit le retrait des ovaires (ovariectomie), soit le retrait des ovaires et l’utérus (ovario-hystérectomie). Généralement, c’est cette dernière qui est davantage recommandée par le praticien. Elle est pratiquée sous anesthésie générale sur un animal à jeun.
L’implant constitue une alternative à la stérilisation
Pour les furettes, comme pour les mâles, il existe désormais un implant contraceptif. Cela constitue une alternative à la stérilisation chirurgicale définitive. Créé au départ pour les chiens, il est utilisé chez d’autres espèces depuis maintenant plusieurs années.
Chez la femelle furet, il va donc permettre d’empêcher l’apparition des chaleurs ; chez le mâle furet, il va « stopper » le rut.
Sa pose, sans anesthésie, se fait par un vétérinaire dès que l’animal a atteint l’âge de reproduire. Il proposera soit d’attendre la réapparition des signes de chaleurs ou de rut pour reposer ensuite un nouvel implant ou bien de le renouveler tous les 18 à 24 mois. Sa durée d’action est en effet plus longue chez le furet que chez le chien chez lequel elle s’établit à six mois.
A la différence de la puce électronique, l’implant contraceptif se désintègre dans le temps, libérant ainsi le produit qu’il contient : la desloréline (inhibiteur de production des hormones sexuelles).
L’assurance santé furet
SantéVet, spécialiste de l’assurance santé chien, chat et NAC (nouveaux animaux de compagnie) propose une formule qui rembourse les frais vétérinaires en cas de maladies, d’accidents chez le furet.
Cela comprend les consultations (y compris dans le cadre d’une urgence), les analyses et radiographies, les médicaments prescrits par le vétérinaire, l’hospitalisation, les chirurgies, etc.
Pour ce qui est de la « castration » ou stérilisation chimique (implant), la formule d’assurance furet de SantéVet rembourse aussi 50 % du montant pris en charge tous les deux ans (après deux ans de contrat).
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