Adopter ou acheter un chien ou chat doit être un acte réfléchi. Plusieurs possibilités s’offrent aux futurs maîtres. Que ce soit le tout premier animal, un nouveau ou autre compagnon qui va faire son arrivée dans le foyer. Chien ou chat de pure race chez un éleveur, chien ou chat cédé ou vendu par un particulier, chien ou chat qui attend de nouveaux maîtres dans un refuge. Et pourquoi pas devenir petsitter ou bien famille d’accueil pour chien d’assistance ?
Prendre un premier animal, chien ou chat, demande réflexion. Vous vivez en appartement ou en maison, disposez ou non d’un jardin ? Rien n’est vraiment rédhibitoire quand on souhaite acquérir un animal de compagnie.
Un chat pourra tout à fait vivre en appartement. Un chien, quelle que soit sa taille, pourra, à quelques exceptions près, s’accommoder d’une vie citadine. Seule condition : être disponible pour lui.
Certaines petites races de chiens ont besoin de beaucoup d’exercice afin de se dépenser et vider leur trop plein d’énergie. La taille ne fait pas tout !
Choisir l’animal qui va correspondre à votre mode de vie…
Prenons l’exemple d’un Jack Russel Terrier : petit, certes ! Mais ce chien créé pour la chasse déborde d’énergie. Ce n’est pas un chien de canapé. Loin s’en faut. D’autres races s’adapteront mieux auprès d’un maître ‘’casanier’’. Même si tout chien, pour son bien-être physique et son « mental », a nécessairement besoin de sorties et de contacts avec l’extérieur.
A contrario, un grand chien tel qu’un dogue allemand (le plus grand de son espèce avec l’Irish Wolfhound), pourra par exemple tout à fait vivre en appartement. Et ce dès lors que son maître est à son écoute.
Le mode de vie est important. Le maître sportif qui souhaite courir aux côtés de son chien et faire du jogging avec lui le dimanche matin ne devra pas craquer pour un bulldog anglais ! Un exemple parmi d’autres.
… et à votre budget
Vient aussi la question du budget, qu’il ne faut pas sous-estimer en vue de l’acquisition d’un animal. On ne nourrit pas et ne soigne pas un chat ou un petit chien comme un chien de taille moyenne ou un chien de grande taille. Alimentation, produits de soins, conditions de transport… tout cela doit être mis dans la balance avant de franchir le pas.
Prendre un second chien ou chat
Y a-t-il un chien ou chat présent dans le foyer ? Prendre un second animal peut « rebooster » le chien ou chat déjà là et qui avance dans l’âge. Dans ce cas, il n’y a pas de règles toutes établies en vue de la cohabitation. Un chien ou chat pourra facilement accepter la présence d’un nouveau venu. D’autres pourront en revanche se montrer jaloux, et faire preuve d’anxiété. La règle est alors de ne jamais délaisser le premier au profit du dernier arrivé. Aussi « mignon » et craquant soit le « petit dernier », le premier devra toujours rester… le premier !
Un enfant peut être aussi déjà présent. Là, la règle est simple : on apprend au petit à respecter l’animal. Et, quelle que soit sa taille, on ne les laisse jamais ensemble sans surveillance. Et l’on ne fait pas l’acquisition d’un chien ou chat juste pour faire plaisir à l’enfant qui caprice !
L’arrivée d’un nouveau-né est-elle programmée ? Bébé arrive : il va falloir bien gérer la cohabitation. Il faudra se renseigner sur la conduite à tenir afin de ne pas commettre d’erreurs. Et l’on peut vouloir acquérir un compagnon parce que l’on a perdu son chien ou chat. C’est une épreuve toujours très difficile. Et il faut le temps de faire son deuil. Mais prendre un nouveau chien ou chat, ce n’est pas oublier celui qui était à nos côtés auparavant.
Trouver un éleveur sérieux et le compagnon de ses rêves
Une fois la race du chien ou chat choisie, plusieurs solutions sont possibles pour trouver le compagnon de ses rêves. S’adresser à un éleveur tout d’abord. C’est le cas du maître qui souhaite avoir un chien ou chat de pure race. Le travail de sélection des éleveurs consciencieux permet de connaître avec précision les origines de l’animal. On saura à quoi ressemblera normalement l’animal à l’âge adulte.
Mais aucun chien ou chat n’est vendu ou cédé en « kit » ! Encore faudra-t-il qu’il ait été correctement socialisé et que le maître, une fois l’animal arrivé dans le foyer, mène à bien son éducation.
Un éleveur consciencieux s’inquiétera des disponibilités du futur maître et de son cadre et mode de vie. Il pourra tout à fait déconseiller tel ou tel chien en fonction des disponibilités du maître, et de ses capacités à l’éduquer.
Certaines races de chiens exigent de pratiquer la politique de la « main de fer dans un gant de velours » ! Tout futur maître ou famille accueillant un chien devra se poser la question de l’éducation. On n’élève pas un Cavalier King Charles comme un Dobermann (pour ne prendre que deux exemples un peu extrêmes). Ni comme un chat.
Se donner le temps de la réflexion, visiter plusieurs élevages, établir une relation de confiance avec l’éleveur qui doit se montrer objectif, puis par la suite disponible pour toute sorte de questions liées à la santé, l’alimentation, l’éducation, etc. est nécessaire.
Normalement, l’éleveur est tenu de fournir parmi les documents remis lors de la vente de l’animal, certaines informations et conseils de base pour le bien-être et la santé de l’animal. Rien n’est contractuel au niveau de ce document. Mais force est de reconnaître que trop de chiens sont malheureusement abandonnés, car devenant « gênants » ou ingérables. Et trop de chats aussi… tout simplement parce qu’ils n’ont pas été stérilisés. Et qu’ils vont donner naissance à une ou plusieurs portées.
Passer par un particulier pour trouver son chien ou chat
Faire faire des petits à son chien ou chat n’est pas une obligation pour sa santé. Malgré tout, nombreux sont les maîtres qui avant de faire stériliser/castrer leur animal tiennent absolument à ce qu’il ait une portée. Une idée reçue !
Vendre un animal peut être une source de revenu supplémentaire pour les particuliers. Principalement pour les chiens en comparaison avec le chat qui est souvent donné gratuitement (hormis celui de pure race).
Mais dans ce domaine les choses vont changer. A compter du 1er janvier 2016, les particuliers qui souhaiteront vendre un chien ou chat devront se procurer un numéro Siren auprès de la chambre d'agriculture de leur département. Sous peine d’une amende de 7.500 € en cas de non respect de la loi.
Chiots et chatons vendus en animaleries : la prudence est de rigueur
Concernant les chiens et chats vendus en animaleries, le pire peut côtoyer le meilleur. La loi tente depuis longtemps maintenant d’encadrer davantage la vente des animaux domestiques dans ce type de commerces et de moraliser le marché. Mais certaines animaleries sont à fuir. Elles s’approvisionnent auprès de marchands de chiots ou de chatons venus « d’on ne sait où » ! Le futur maître n’a alors aucune traçabilité quant aux origines de l’animal. Celui-ci peut rapidement présenter des problèmes de santé ou des troubles du comportement.
Adopter un chien ou chat en refuge
Une autre solution, moins coûteuse, est le choix du chien ou chat en refuge. C’est faire une bonne action que de permettre à un animal qui n'a pas eu de chance de trouver un nouveau foyer, un ou des maîtres digne(s) de ce nom !
Adopter un animal n’est pas un challenge. Et contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas que des animaux âgés. Ils peuvent donc tout à fait être « éligibles » à la souscription d’une assurance santé animale qui prendra en charge les frais vétérinaires. La Fondation 30 Millions d’Amis qui renouvelle en 2005 une campagne en faveur de l’adoption indique d’ailleurs que dans les refuges, 2 chiens sont 3 ont entre 1 et 5 ans et que 30% des chiens recueillis sont de pure race.
Le contact avec les responsables du refuge permettra de cerner les attentes des futurs maîtres.
Il faudra parfois faire preuve de patience pour faire oublier à l’animal son « vécu », et qui risque de l’avoir marqué. Mais en rien la partie n’est perdue d’avance. Nombreux sont les exemples de chiens et chats qui ont été adoptés et qui rendent au centuple l’affection donnée par leurs nouveaux maîtres.
Garder un chien ou chat : pour l’amour des animaux
Devenir petsitter est une solution aussi pour accueillir provisoirement un chien ou chat. Bien entendu, la relation ne sera pas la même et, généralement de courte durée. Mais certains choisissent cette option. Par amour des animaux – qu’ils en aient déjà un à leurs côtés, et qui se montre sociable – ou parce que leurs disponibilités et leurs conditions de vie ne leur permettraient pas de s’occuper convenablement d’un animal à l’année. Mais qui ont du temps, ponctuellement, pour rendre ce service.
Cela peut offrir la possibilité de voyager. Certains maîtres recherchent des petsitters pour leur animal de compagnie. Contre la mise à disposition de leur habitation, l’animal et la maison ou l’appartement sont gardés en leur absence ! Tout le monde a à y gagner !
Devenir famille d’accueil pour chien d’assistance
Enfin, il est possible de devenir famille d’accueil en vue de la formation d’un chien guide ou d’assistance. Mais il faut avoir bien conscience dès le départ que le chien va quitter le foyer au terme de sa « formation ».
Lors de la passation des chiens qui sont remis à leurs nouveaux maîtres aveugles, malvoyants ou handicapés, l’émotion est toujours très grande. Mais ces maîtres « provisoires » savent qu’ils se sont rendus utiles. Et que ce chien dont ils ont eu la charge va pouvoir devenir le compagnon d’une autre personne qui en a besoin. C’est pour cela que SantéVet accorde d’ailleurs une remise de 15% sur toutes ses formules d’assurance pour chiens d’accompagnement. Et de 25 % pour les chiens issus de l’association Valentin Haüy et de l’association Handi’Chiens.
8 semaines : l’âge légal pour acquérir un chien ou chat et l’âge minimum pour l’assurer
Quel que soit le choix, la loi impose qu’un animal ne peut pas être vendu avant 8 semaines.
Certains éleveurs préfèrent même ne pas céder leurs chiots ou chatons avant une dizaine de semaines, le temps de parfaire la socialisation.
Pour faire face aux frais vétérinaires, la solution est de souscrire une assurance santé animale. Et ce dès le plus jeune âge du chien ou chat, sans attendre d’être face à un problème, afin de pouvoir lui offrir les meilleurs soins possibles.
Toutes les formules de SantéVet, spécialiste de l’assurance santé animale, prend en charge les maladies et accidents. Mais aussi la dysplasie coxo-fémorale chez le chien (c’est une exclusivité SantéVet), les traitements délivrés par le vétérinaire sans ordonnance et à visée thérapeutique, les troubles du comportement, les médecines douces et manuelles (toujours sous condition de consulter un vétérinaire).
La souscription peut se faire à compter de l’âge de 2 mois pour le chien et le chat.
Formuler une demande de devis en ligne ou auprès de l’un de nos conseillers (04 78 173 800, du lundi au vendredi de 9h à 20h et le samedi de 9h à 13h), est sans engagement.
Il est aussi possible de bénéficier de notre offre spéciale chiot et offre spéciale chaton avant les 9 mois de l’animal. Jusqu’à 40€ seront remboursés la première année (en plus des prises en charge éventuelles) sur un soin ou un achat de prévention chez le vétérinaire, selon la formule d’assurance santé animale choisie.
SantéVet
Le spécialiste de l’assurance santé chien, chat et NAC
Photos : 123rf