Une alimentation équilibrée pour préserver le poids idéal de votre chat
Les chats, même ceux qui ont accès à l’extérieur, ne sont pas toujours très actifs d’un point de vue exercice.
Certains, et c’est le cas des chats d’intérieur, aiment faire de longues siestes, et finalement n’ont que très peu d'activités. Alors même qu’ils sont particulièrement joueurs. Mais cela ne suffit pas pour qu’ils gardent la ligne.
Surveiller l’alimentation de votre chat est essentiel. Surpoids et obésité sont des états qui peuvent avoir de graves conséquences sur la santé de votre chat.
Le surpoids et l’obésité sont deux états cliniques qui présentent en effet une augmentation des risques de dégradation de la santé de votre compagnon :
- Problèmes locomoteurs,
- Arthrose,
- Maladie métabolique comme le diabète,
- Problèmes cardiaques…
Ce ne sont que quelques exemples de pathologies dont le risque est considérablement augmenté par le surpoids et l’obésité.
Par conséquent, il est extrêmement important de veiller à maintenir votre chat dans son poids idéal défini cliniquement par votre vétérinaire en consultation.
Un poids suivi depuis le début de sa croissance
Lors de la croissance, le poids du chat a été suivi grâce à des courbes, dépendant de la taille du chat à l’âge adulte et de sa race. Votre vétérinaire vous aura conseillé pendant toute sa croissance de peser votre chat toutes les semaines ou bien tous les 15 jours au plus pour suivre au mieux sa croissance pondérale.
Au fur et à mesure de la croissance, l’état d’embonpoint a été évalué avec un indice appelé note d’état corporel, conjointement à un examen clinique qui vise à évaluer le tissu musculaire et graisseux.
Quel objectif devez-vous fixer au niveau de son poids pour maintenir votre chat en bonne santé ? Durant sa vie, il est important de le maintenir à une note d’état corporel idéale. Celle-ci s’établit à 3/5 ou 5/9 selon les échelles utilisées dans les cliniques. Mais également à une valeur du poids qui reste dans une fourchette proche du poids idéal défini.
Un chat en surpoids ou obèse n’est pas un chat qui se porte bien. L’un et l’autre de ces états font partie intégrante de la prévention, en ce sens qu’il est nécessaire de les éviter absolument.
Quelle différence faire entre surpoids et obésité ?
Surpoids et obésité, ce n’est pas la même chose :
- Le surpoids se définit cliniquement par un poids réel supérieur de 10 % au poids idéal.
- L’obésité, quant à elle, se définit par un poids réel supérieur de 20 % au poids idéal.
Prenons un exemple « moyen » : pour un chat de 4 kg, il sera en surpoids à partir de 4,4 kg et en obésité à partir de 4,8 kg ! Et il n’est pas évident de faire la différence à l'œil nu !
Attention toutefois, car les variations sur les petits gabarits sont importantes. Il s’agit d’état clinique précis pour lesquels des risques de dégradation de la santé de l’animal sont de plus en plus élevés. Les manifestations les plus évidentes sont, entre autres :
- Problèmes locomoteurs
- Boiteries,
- Douleurs,
- Difficultés à marcher ou faire de l’exercice,
- Problèmes cardiaques,
- Problèmes métaboliques (diabète …),
- Cancers…
Les besoins nutritionnels de votre chat doivent être évalués régulièrement
Pour maintenir l’animal dans son poids de forme, il est important d’évaluer régulièrement ses besoins et leurs évolutions. Ces dernières dépendent de nombreux facteurs, parmi lesquels le mode de vie, la saison, les activités, etc. Cela en vue d’adapter régulièrement l’alimentation de votre chat.
Cette analyse sera effectuée au moins une fois par an par votre vétérinaire et ses équipes afin de vous conseiller au mieux dans le maintien de la santé de votre chat. Lorsque vous consulterez par exemple à l’occasion de ses rappels de vaccins. Ou tout simplement pour la visite annuelle.
Que faire si votre chat est trop gros ?
En cas de surpoids avéré ou d’obésité, votre vétérinaire prescrira un suivi nutritionnel rapproché avec des consultations fréquentes et régulières au début, en fonction des cas.
Cela permettra d’enclencher un régime pour rétablir le poids idéal, et par conséquent de diminuer voire supprimer les risques de dégradation de la santé de votre chat.
L’alimentation de votre chat peut considérablement varier en fonction de son mode de vie et de son activité.
Une surveillance s’avère utile. Certes, si votre chat est strictement d’intérieur, il sera à la fois plus simple de contrôler les apports alimentaires, tout en veillant à ce que son comportement alimentaire soit sain.
Par manque de stimulation, par ennui, le chat peut aisément grignoter plus fréquemment et comme son exercice est limité, grossir d’autant plus.
N’hésitez pas à consacrer chaque jour un peu de temps à jouer avec votre chat en plus… des câlins. En journée, lorsqu’il est seul, laissez-lui quelques jouets.
Certains peuvent être remplis d’un peu de nourriture prélevée sur la quantité journalière prescrite, ce qui satisfera aux instincts de chasseur de votre petit félin !
Un arbre à chat, et l’on en trouve de nombreux modèles dans le commerce et qui sauront s’accommoder à votre décoration d’intérieur, lui offriront des occasions de se ‘’défouler’’. Mais aussi d’y faire ses griffes ou encore de s’y reposer.
Si votre chat a accès à l’extérieur et sort, il faudra dans ce cas prendre en compte ses potentielles activités de chasse. Votre chat peut manger ses proies.
Il peut par ailleurs trouver des aliments distribués à d’autres chats résidant chez des voisins. Il ne se privera pas si cela l’attire de « piocher » dans la gamelle d’un de ses congénères ! Des voisins qui peuvent eux-mêmes distribuer de la nourriture ou des friandises à votre chat. Cela n’est pas rare en milieu rural.
Dès lors, les apports nutritionnels de votre chat sont fournis par l’alimentation mais aussi selon son comportement à l’extérieur sur lequel vous n’avez pas systématiquement la visibilité.
Comment bien nourrir votre chat ?
Concernant les rations journalières, il est recommandé de donner une quantité d’aliment correspondant à ses besoins énergétiques et de laisser le chat s’autoréguler dans la journée.
S’il ne le fait pas par lui-même, alors il est possible de le rationner en plusieurs repas par jour en veillant à son équilibre comportemental.
Quoi qu’il en soit, suivre régulièrement son poids pour adapter la ration est très important pour éviter une variation très importante qui passe souvent inaperçue. Cela est d’autant plus vrai chez les chats à poils longs qui cachent leurs rondeurs sous leur jolie robe !
Dentition et soins dentaires du chat adulte
Faites la chasse à la plaque dentaire
À 10 mois, votre chat n’aura plus de dents de lait. Et la dentition définitive nécessite, au même titre que celle de l’humain, d’être entretenue pour limiter les risques d’apparition de problèmes de santé pouvant être graves.
La cavité buccale est une zone dont l’hygiène doit être importante pour permettre de diminuer le risque de transmission de maladies en cas de morsure. Surtout pour la santé et le confort de votre chat, mais aussi la vôtre, le respect d’une bonne hygiène prend tout son sens.
L’hygiène correcte de la cavité buccale de votre chat va vous permettre également de garantir l’absence de mauvaise haleine (halitose). C’est l’un des désagréments les plus souvent évoqués par les maîtres.
Surveiller la cavité buccale de votre chat n’est pas qu’une question de confort. C’est aussi une question de santé pour votre chat. Car avec la maîtrise de l’hygiène bucco-dentaire, les proliférations bactériennes sont diminuées et contrôlées.
Cela favorise le ralentissement du dépôt de la plaque dentaire et permet d’enlever celle qui est présente lorsqu’une action mécanique sur les dents a lieu. Cela passe par le brossage, essentiellement.
La plaque dentaire est à l’origine de la formation de tartre sur les dents, aboutissant ensuite à une maladie parodontale. Cette dernière s’exprime notamment par une gingivite : un liseré rouge au niveau des gencives plus ou moins prononcé et un déchaussement des dents.
Les conséquences pour le chat sont multiples :
- Inconfort puis douleurs aboutissant à une anorexie,
- Inflammation des gencives puis à un déchaussement des dents potentiellement irréversible.
Une extraction dentaire est parfois nécessaire.
Cette gingivite peut se compliquer en une infection pouvant elle-même se disséminer de la cavité buccale dans l’organisme. Cela aboutit à des maladies graves pour le chat.
Inspectez régulièrement la cavité buccale de votre chat
Pour ces raisons, il est extrêmement important de contrôler régulièrement la cavité buccale de votre chat. Cela va permettre le retrait de la plaque dentaire régulièrement comme on le ferait chez un être humain.
La clinique vétérinaire fournira les conseils et les recommandations adaptées à chaque cas.
Pour limiter l’apparition de la plaque dentaire, il faut brosser les dents de son chat, avec de la méthode et de la patience. Plus vous l’habituerez jeune, plus cela sera simple par la suite.
La partie n’est ni facile ni gagnée d’avance. Mais en faisant preuve de douceur, surtout sans crier ou vous énerver, c’est un très grand service que vous rendrez à votre chat. Au final, il ne vous en voudra pas. Sauf à se sauver ou se faufiler sous un meuble lorsqu’il sentira le moment venu de lui brosser les dents !
Les croquettes et les bâtonnets à mâcher pour chat permettent également de limiter l’apparition de la plaque dentaire, grâce à la mastication qu’ils nécessitent. C’est pourquoi il est important de varier la nourriture de votre chat, en alternant avec des aliments humides et une nourriture sèche.
Comment brosser les dents de son chat ?
Procédez toujours progressivement. Tout d’abord, manipulez la tête de votre chat, puis touchez les dents, toujours leur partie extérieure. Il n’est pas nécessaire d’ouvrir la gueule et d’accéder à l’intérieur.
Touchez ensuite les gencives, puis progressivement, allez toucher les dents du fond.
Lorsque le chat est habitué au doigt, répétez les étapes avec un doigtier ou un gant en latex.
Enfin, une fois cette étape franchie, faites-le avec une brosse à dents souple de petite taille. Vous pouvez par exemple utiliser une brosse à dents pour bébé achetée en parapharmacie ou bien une brosse à dents adaptée chez votre vétérinaire.
Il est possible de mettre un dentifrice, qui devra être spécialement conçu pour les chats ou chiens, car ils sont principalement composés de solutions désinfectantes, contrairement aux dentifrices pour humains. Cela ne nécessite donc pas de rinçage, qu’il serait bien difficile d’apprendre à un animal de compagnie !
Tous les accessoires et produits pour le brossage des dents de votre chat sont généralement disponibles dans votre clinique.
Si vous disposez d’une assurance santé pour chat telle que proposée par Santévet, vous pourrez les acheter en utilisant votre budget prévention. Cette somme est disponible dans toutes les formules et est renouvelée chaque année. Elle est utilisable chez le vétérinaire de votre choix pour tous les produits de soins et d’entretien… et également certains actes médicaux de prévention.
Santévet
Leader de l'assurance santé animale
Photos : 123RF