De plus en plus d’animaux abandonnés en Belgique

Comme dans d’autres pays d’Europe, le nombre d’animaux abandonnés est en hausse chaque année en Belgique. L’assurance animale, permettant de gérer le budget santé de son compagnon en cas d’accident et/ou de maladie, fait partie des moyens permettant de lutter contre ce « fléau ».

Comme dans d’autres pays d’Europe, le nombre d’animaux abandonnés est en hausse chaque année en Belgique. L’assurance animale, permettant de gérer le budget santé de son compagnon en cas d’accident et/ou de maladie, fait partie des moyens permettant de lutter contre ce « fléau ».

Si durant l’été le nombre de chiens et chats abandonnés connaît sa période la plus critique - une hausse de 20% pour l’année 2017 durant les mois estivaux, - c’est tout au long de l’année que les chiens et chats sont malheureusement victimes d’abandons. Et leur nombre ne cesse d’augmenter.

Cela a pour conséquence de saturer les refuges qui les accueillent. Et qui peut conduire à l’euthanasie des animaux. Selon le cabinet du ministre de l’Environnement et du bien-être animal, Carlo Di Antonio, parmi les 24.527 chiens et 32.315 chats recueillis dans 119 refuges du pays en 2013, par exemple, 2.474 (soit 16%) chiens et 10.575 (36%) chats ont dû être euthanasiés.

 

165 animaux abandonnés en moyenne chaque jour en Belgique

 

Au total, en Belgique, quelque 165 animaux sont abandonnés chaque jour (environ 60.000 chiens et chats). Les motifs sont variés et il est difficile d’en connaître la cause exacte. Toutefois, l’animal arrivé pour les fêtes de fin d’année – une idée de cadeau à ne surtout pas faire ! – risque de poser des difficultés lorsque l’on veut se déplacer par la suite, partir en vacances, etc. Des problèmes de garde, notamment. D’où l’importance de bien réfléchir et de ne pas agir sur un coup de tête… et de se comporter en maître responsable lorsque l’on choisit d’adopter ou d’acheter un animal de compagnie !

 

L’assurance santé animale : une des solutions pour lutter aussi contre les abandons

 

Il ne faut pas non plus sous-estimer les frais qu’engendre la possession d’un chien ou d’un chat. « Les soins, la nourriture, les accessoires représentent des coûts qui ne sont pas toujours correctement estimés et qui conduisent à des abandons », tient à rappeller Bianca Debaets, la secrétaire d’Etat au bien-être animal*.

En cela, l’assurance santé animale peut donc être une des solutions afin de réduire le nombre des abandons. Car elle permet aux maîtres soucieux de la santé et du bien-être de leur animal de faire face aux frais vétérinaires en remboursant les factures ; celles-ci, en cas d’accident et/ou de maladies, peuvent être rapidement élevées ! Et ainsi gérer sans se poser de question le budget santé du chien ou du chat que l’on a accueilli au sein de son foyer en pouvant lui offrir, quoiqu’il arrive, les meilleurs soins vétérinaires possibles.

Des campagnes de sensibilisation sont également mises en place, mais elles ont du mal à faire baisser le nombre des abandons. Tout comme les peines encourues pour les personnes à l’origine d’un abandon : amende (de 52 à 2.000 euros), peine de prison (de un à trois mois), voire l’interdiction de posséder un animal… car encore faut-il retrouver les « coupables ». Les peines de prison sont doublées et les amendes peuvent atteindre 5.000 euros en cas de récidive.

 

Venir en aide aux refuges et sensibiliser le public

 

Des mesures sont prises pour sensibiliser le public. La région wallonne a, par exemple pour sa part, décidé de lancer une opération afin de venir en aide aux refuges, en encourageant l’adoption auprès des maîtres à la recherche d’un animal de compagnie.

 

Les chats d’avantage touchés par les abandons que les chiens

 

Les chats seraient en moyenne davantage touchés que les chiens selon les statistiques. Principalement en périodes de naissances de chatons. En Région bruxelloise, on estime que 35% des chats abandonnés sont euthanasiés !

Pour lutter – notamment -contre l’abandon, d’autres mesures ont donc été prises. Ainsi, les chats nés depuis le 1er novembre 2017 doivent être identifiés et enregistrés avant l'âge de 12 semaines.

Concernant les chats venant de l'étranger et qui sont déjà identifiés, ils devront être enregistrés dans les huit jours suivant leur arrivée. A moins qu’ils n’accompagnent leur maître pour un séjour de moins de six mois sur le territoire.

Les chats – toujours ceux nés depuis le 1er novembre – doivent par ailleurs être stérilisés avant l'âge de 6 mois. Même si une période transitoire est tolérée pour ceux nés au 31 octobre 2017, qui devront quant à eux être stérilisés au plus tard le 1er janvier 2019.

Enfin, les chats introduits en Wallonie après le 1er novembre, devront être stérilisés dans les 30 jours suivant leur introduction, dès lors qu'ils soient âgés de plus de 5 mois.

*source : lesoir.be

 

SantéVet

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