Les guêpes peuvent encore être présentes en grand nombre après l'été. Dans une région comme la Normandie, par exemple, les nids ont par exemple été beaucoup plus nombreux à l'été 2010 que l’été d'avant.
En juillet, plus de 3 300 nids de guêpes et de frelons ont été détruits. Cela représente un tiers de plus environ que l'année dernière à la même période, conséquence d'un été très chaud.
Fin août, une centaine d'interventions quotidiennes ont eu lieu en Seine-Maritime, et une trentaine par jour dans l'Eure !
Face à cette recrudescence, un numéro de téléphone spécial a d’ailleurs été mis en place, car les pompiers sont souvent débordés (Seine Maritime : 02 35 56 10 83 ; dans l'Eure, composez le 18).
De plus, ils n’interviennent pas systématiquement. S'il n'y a pas de danger imminent, les pompiers vous orienteront vers une entreprise spécialisée dans la désinsectisation. Et s'ils se déplacent, ils peuvent le facturer entre 50 et 86 euros.
L’humain peut être très sensible aux piqûres de guêpes. Ainsi, en août 2010, un ouvrier âgé de 44 ans a été tué par un essaim à Monein, sur un chantier dans le Béarn.
Nos compagnons peuvent aussi en être les malheureuses victimes. Le problème est qu’il est bien difficile d’apprendre à un chien ou à un chat à s’en méfier. S’ils ont coutume de jouer avec des mouches, ils ne feront jamais la différence.
Ensuite, il faut aussi être témoin de la scène lorsque son animal se fait piquer, ce qui n’est pas toujours le cas. L’été, dans le jardin ou en plein air, difficile de surveiller le chien ou le chat à longueur de temps.
En cas de doute : consultez
Si l’animal n’est pas allergique, la piqûre provoquera au plus un œdème qui peut être tout de même douloureux. Dans les poils, il n’est pas facile de repérer et encore moins de retirer le dard. Une piqûre peut subvenir tout simplement parce qu’il aura marché sur une guêpe.
De la glace peut être placée à l'endroit de la piqûre, si elle est visible, tout comme il est conseillé de désinfecter (avec du Dakin par exemple ou un produit disponible chez le vétérinaire et qu'il est bon d'avoir toujours dans la trousse de secours).
En revanche, si le chien ou le chat est allergique, il peut fort bien déclencher une réaction, au-delà de l’endroit touché.
Sa gorge, suite à l'allergie, peut se mettre au bout d’un moment à enfler d’où une gène à la respiration. C’est ce que l’on appelle, comme chez l’Homme, un œdème de Quincke. Ce choc allergique nécessite de se rendre très rapidement chez le vétérinaire.
Dans tous les cas et si vous avez le moindre doute, consultez. Le vétérinaire pourra prendre les devants en faisant une injection de cortisone à l’animal et en lui prescrivant un traitement. Une piqûre de guêpe n’occasionnera toujours pas les mêmes conséquences.
Donc si votre animal n’a pas eu de choc une première fois, cela ne le met pas nécessairement à l’abri lors d’une autre piqûre.
SantéVet
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