Il y a un peu plus de 12 ans, en juillet 2003, Jérôme Salord a créé SantéVet. A une époque où l’assurance santé animale n’en était qu’à ses prémices. Aujourd’hui, SantéVet est devenu leader sur ce marché. Avec une croissance de quelque 20% par an. Les maîtres de chiens et chats ne s’y sont pas trompés et lui font confiance. Tout comme les vétérinaires. Au-delà de la possibilité de faire face à des frais vétérinaires qui peuvent parfois être élevés, c’est aussi à la notion d’information et de prévention et à une offre de services diversifiée que SantéVet œuvre. Car garder nos compagnons le plus longtemps possible à nos côtés est devenu une priorité pour les maîtres responsables.
Biologiste de formation, rien ne prédestinait au départ Jérôme Salord à devenir celui par qui l’assurance santé animale allait prendre de plus en plus d’importance en France. Et finalement renaître !
Il travaillait au départ, il y a plus de 12 ans de cela au moment où il a créé SantéVet (en 2003), pour un laboratoire vétérinaire.
Jérôme Salord est avant tout un amoureux des animaux de compagnie, comme bon nombre de foyers français de nos jours. « J’ai dû à faire face à des frais élevés afin de faire soigner mon chien », se souvient-il. Son vétérinaire lui parle alors de l’assurance santé animale. Cela a été un déclic pour lui. « Bien entendu, j’en avais plus ou moins entendu parler, mais sans plus », poursuit-il.
Grande-Bretagne, Suède, France : l’assurance santé animale n’est pas comparable
Lentement, mais sûrement, Jérôme Salord se renseigne sur ce que l’on appelle alors la « mutuelle » pour animaux. Il se rend en Grande-Bretagne, notamment, où le concept existe depuis un certain temps et y est bien implanté. Un « Eldorado » pour l’assurance santé animale puisque quelque 35% des maîtres ont de nos jours souscrit à ce type de protection santé pour leur chien ou chat. Et encore, bien moins qu’en Suède où ce taux s’établit à 80%.
« II n’y avait toutefois rien de comparable », à l’époque affirme Jérôme Salord. Le schéma britannique ou suédois ne pouvait pas être transposé de la même manière en France. Pour de simples raisons que Jérôme Salord a analysé : « Dans ces pays, la protection sociale des humains n’a rien de semblable avec la France. Les gens doivent la financer. Ils ne bénéficient pas comme chez nous de la sécurité sociale, et des mutuelles. Qui plus est, ces dernières étant désormais rendues obligatoires dans les entreprises pour les salariés et qui doivent être financées par les employeurs. La différence est considérable du fait que ces assurances, à l’étranger, sont privées et que les particuliers doivent y souscrire pour eux-mêmes. Cela leur coûte de l’argent. En France, nous n’avons pas du tout ce même réflexe que de devoir nous assurer. C’est plus ‘’simple’’. Donc, indirectement, cela est la même chose pour nos animaux. Même si l’on souhaite accéder aux meilleurs soins possibles pour eux en cas de problème. » La notion d’assurance est effectivement moins prégnante.
Faire face financièrement aux frais vétérinaires en toutes circonstances
A l’époque où il commence donc à plancher sur son projet d’assurance santé animale pour la France, nous n’en sommes qu’aux prémices. Ce type de produit demeure « marginal ». Seuls quelques groupes d’assureurs le proposent. Mais au sein de leur package (assurance habitation, assurance voiture, etc.).
En Grande-Bretagne, ce qui frappe Jérôme Salord est notamment le nombre d’euthanasies résultant de l’impossibilité pour les maîtres qui n’ont pas les moyens de faire face aux soins vétérinaires.
Ces euthanasies sont de l’ordre de 230.000 par an outre-Manche. Inconcevable ! C’est en partie pour lutter contre cela que Jérôme Salord créé SantéVet en France : « Permettre au plus grand nombre d’accéder aux meilleurs soins vétérinaires pour leurs animaux de compagnie ». En toutes circonstances. De cet objectif, qui est devenu le leitmotiv de SantéVet, il n’a jamais dévié depuis.
Des frais vétérinaires en augmentation
« Certes ce qui a conduit à la création de SantéVet relève d’une approche anthropomorphique », convient-il. Mais quoi de plus terrible que de ne pas pouvoir soigner son animal, celui qui partage notre vie au quotidien par faute de moyens. D’autant que les frais vétérinaires ne cessent d’augmenter (+ 70% en 10 ans). Des techniques de plus en plus pointues, qui n’ont désormais rien à envier à la médecine humaine. Et qui permettent désormais de soigner nos animaux.
« En France, en moyenne, une visite vétérinaire de base est de l’ordre de 32,00 €. Il faut ajouter à cela le prix des vaccins et de la prévention, qui sont nécessaires, et à renouveler régulièrement, chaque année. » Mais en cas de maladie ou d’accident, il n’est pas rare que la facture atteigne 300 € voire jusqu’à… 3.000 €, dans le pire des cas ! Une maladie chronique va quant à elle imposer un suivi et un traitement qui devront être réguliers, tout au long de la vie de l’animal. Et cela aussi, tout naturellement, a un coût.
SantéVet : un pionnier qui est devenu leader
En se lançant dans cette « aventure », Jérôme Salord a fait figure de pionnier en France. Plus que de réinventer l’assurance santé animale, il l’a recréée, sinon… repensée. Et, rapidement, SantéVet est devenu leader. SantéVet n’assure que les chiens, chats - puis par la suite les NAC (nouveaux animaux de compagnie). Car on ne peut finalement couvrir que ce que l’on connaît bien et ce que l’on aime !
Aujourd’hui, SantéVet, ce sont 110 salariés, répartis en différents services. Tous suivent un parcours d’intégration lors de leur embauche afin d’être imprégnés de ce « monde animal », de cette relation forte qui peut exister entre les maîtres et leurs compagnons. « Il y a quelque chose de ‘’social’’ dans le métier que nous faisons. » C’est d’ailleurs pour cela que Jérôme Salord a tenu a créé aussi par la suite SantéVet Solidarité, un service qui vient en aide aux personnes les plus démunies afin qu’elles puissent faire soigner leur animal. Et que le lien si fort les unissant ne soit pas rompu.
SantéVet : une confiance accordée par les vétérinaires
SantéVet a en outre su se rapprocher des vétérinaires. Un service spécialement dédié avec le milieu professionnel a été créé au sein de SantéVet : la DAV : Direction des affaires Vétérinaires. Et parmi les employés de SantéVet, certains sont issus de la profession : vétérinaires, ASV (auxiliaires spécialisés vétérinaires…).
Un peu plus de 5% des maîtres assurés de nos jours en France
Lorsque Jérôme Salord a lancé SantéVet, rien ne pouvait laisser prévoir que sa société allait devenir leader. Certes, comparé à l’Angleterre ou la Suède, le taux des maîtres assurés reste plus faible. Mais de 2% au départ, nous sommes peu à peu passés à 3, puis 4 pour atteindre de nos jours un plus de 5% de maîtres assurés. « En France, nous atteindrons les 15% d’ici à 10 ans », analyse Jérôme Salord. Un maître assuré se rend en moyenne 4 fois plus chez son vétérinaire qu’un maître non assuré. En France, on estime à plus de 150.000 personnes qui se rendent chaque jour chez un vétérinaire pour leur animal.
« Nous avons un travail d’évangélisation de l’assurance santé animale à faire en France. »
« Nous avons tout un travail d’information, d’évangélisation de l’assurance santé animale a mené », explique encore Jérôme Salord. Mais pour lui qui a lancé son entreprise il y a plus de 12 ans, partant de « zéro, » quelle belle réussite !
Désormais, SantéVet, pour le confort de ses salariés et offrir les meilleurs services aux clients et conforter sa reconnaissance auprès de la profession vétérinaire, a pris place dans de nouveaux locaux : l’ancien garage Citroën de Lyon, réaménagé en bureaux.
SantéVet : une nouvelle adresse, de nouveaux bureaux
Un concept baptisé New Deal avec des bureaux pour SantéVet qui, sur 2.000 m2, offrent dans le 7eme arrondissement de la capitale des Gaules des espaces de travail dignes des plus grandes sociétés.
Un endroit flambant neuf qui pourra accompagner les 20% de croissance annuelle dont peut se targuer SantéVet… et son créateur. « Une croissance XL qui nous demande beaucoup d’efforts de marketing et de communication », convient-il. Mais qui de toute évidence porte ses fruits. Ce qui en période de crise n’est pas donné à tout le monde ! Car SantéVet, c’est bel et bien une croissance à 2 chiffres !
Le marché de l’assurance santé animale a favorisé la concurrence. Mais cela n’inquiète pas Jérôme Salord outre mesure. Au contraire. « Nous sommes devenus leader en développant des produits bien gérés. » Aujourd’hui, SantéVet compte plus de 190.000 clients ; 94% se déclarent satisfaits selon les enquêtes d’opinion. Et quant aux vétérinaires, ce sont 90% qui lui font confiance. SantéVet, ce sont près de 18.000 feuilles de soins traitées par mois !
SantéVet : bien plus que de l’assurance !
Mais SantéVet, c’est bien plus que de l’assurance. Car sur ce marché qui est devenu concurrentiel, ce qui fait en fait sa différence est son expertise et son sérieux. Ainsi que son écoute de la clientèle et des offres de services. Celles-ci se multiplient.
Au-delà du remboursement des frais vétérinaires pouvant atteindre les 100% selon la formule choisie, ce sont de nombreux services qui ont ainsi été développés et proposés aux clients : SantéVet Assistance – le dernier service en date - afin de répondre en cas d’urgence à toute demande de la part d’un maître qui ne peut joindre son vétérinaire habituel. Comme cela peut être le cas le soir, le week-end, un jour férié… Un service téléphonique rendu aussi accessible sur une application à télécharger gratuitement sur son portable.
SantéVet, ce sont aussi des prises en charge donnant droit à remboursement et qui sont exclusives : dysplasie de la hanche chez le chien, traitements délivrés sans ordonnance (dès lors qu’ils ont une visée thérapeutique et sont achetés chez le vétérinaire) ; possibilité de consulter le vétérinaire de son choix, tant en France qu’à l’étranger. Et y compris ceux ‘’spécialisés’’ dans les médecines dites douces ou manuelles (acupuncture, aromathérapie, homéopathie, ostéopathie, etc.). Sans oublier les vétérinaires comportementalistes.
Ou encore une souscription sans questionnaire de santé de l’animal au préalable…Puis un forfait prévention également, qui va être étendu d’ici au mois d’avril 2016 à toutes les formules d’assurance pour chien et chat et qui permet de financer des actes vétérinaires ou encore l’achat de produits de soins et d’entretien chez le praticien. Car soigner son animal de compagnie, c’st aussi anticiper les éventuels problèmes.
D’autres innovations sont à venir afin de répondre aux demandes des maîtres et des clients dont SantéVet est à l’écoute au quotidien. C’est tout cela qui fait la différence de SantéVet.
Sur un air de succès… international !
Décidemment, sa ‘’petite’’ « entreprise ne connaît pas la crise » ! C’est cette chanson de Bashung que l’on pourrait retenir pour faire référence à Jérôme Salord et à sa belle réussite si l’on devait faire un parallèle avec la variété. Car au-delà de son ouverture aux humains - « notre volonté d’entreprise est de responsabiliser chacun pour que cela soit une grande aventure humaine », dit-il - aux animaux, et à la passion de son métier… Jérôme Salord est aussi un amoureux… de musique. Même si elle est d’un autre genre, plus classique !
Dans tous les cas, Jérôme Salord est celui qui aura réinventé l’assurance santé animale en France. Et qui désormais souhaite offrir à sa société un développement à l’international.
Déjà, il a lancé en 2015 la marque en Belgique (Wallonie et Flandre). La Hollande, l’Allemagne ou encore l’Espagne, et l’Italie sont en cours de développement. Son frère, Hugues Salord (à gauche sur la photo), qui l’a rejoint 2009 en tant que Directeur général, y travaille d’arrache-pied !
SantéVet
Le spécialiste de l’assurance santé chien, chat et NAC
Photos : SantéVet / 123rf