La socialisation du chiot, comment et pour quoi faire ?

La socialisation est importante pour le bon équilibre d’un chien. C’est effectivement ce qui va permettre de vivre aux côtés d’un compagnon fiable et ce en toutes circonstances. 

Vous avez certainement souvent entendu dire que la socialisation est importante pour le bon équilibre d’un chien. C’est effectivement ce qui va permettre de vivre aux côtés d’un compagnon fiable et ce en toutes circonstances. 

Si l’éleveur sérieux prend le temps de socialiser ses chiots avant de les vendre, le maître doit poursuivre ce travail sans perdre de temps. C’est simple, mais indispensable. 

Un chiot séparé trop tôt de sa mère et de sa fratrie a toutes les chances de présenter des troubles du comportement. On a beau dire souvent d’un chien qu’il est super, car « il a été élevé tout bébé comme un enfant, au biberon », ce n’est pas ce qui lui convient le mieux. 

De même, un chien séparé de sa mère trop rapidement n’est pas une bonne chose. Désormais, la loi interdit la vente des chiots avant l’âge de huit semaines, et en cela il y a des raisons valables. 

L’éleveur sérieux ne passe pas ses journées entières à manipuler les chiots, leur parler, etc. car son travail ne se résume pas qu’à cela. Néanmoins, il y consacre régulièrement du temps. 

Cela permet aux chiots de se familiariser avec l’extérieur… tout du moins à commencer à se familiariser. Cette petite meute est surveillée aussi par la mère qui joue un rôle très important pour le développement psychologique du chiot. 

Une fois séparé de sa « première » famille, le chiot va tout naturellement appliquer ou tenter d’appliquer les codes de vie qui lui sont propres. Les plus dominants comme les plus soumis auront besoin de reconnaître l’autorité de leur chef de meute, c’est-à-dire leur maître. 

Le développement, le travail de socialisation qui doit nécessairement être poursuivi n’est pas quelque chose de compliqué. Tout d’abord, il ne faut pas attendre et poser de façon très claire les interdits dès que le chiot arrive. 


Aspirateur, radio, télé, bain de foule… 


Il ne faut jamais réprimander ni surtout frapper un chiot qui a fait une bêtise et que l’on n’aurait pas pris sur le fait. Oubliez les « on lui met le nez dans le pipi ou le caca pour qu’il comprenne ! » : c’est totalement absurde et même si le chiot peut apparaître accablé, cela ne sert à rien. 

Dès que les vaccins seront à jour, il faudra le promener dans des endroits différents, l’emmener là où il y a des bruits divers, mais sans jamais forcer pour ne pas créer de traumatisme. 

Il faut y aller petit à petit. Prendre garde le temps que les vaccins soient efficaces ne veut pas dire zéro sorties ; le maître peut très bien emmener le chiot dans des lieux non fréquentés par des chiens ou commencer aussi à l’habituer à la voiture. 

A la maison, toujours en le faisant de façon progressive, le maître devra se servir des bruits courants pour familiariser le chiot : aspirateur, radio, télé… Il devra aussi lui présenter d’autres chiens, d’autres animaux, d’autres humains (petits et grands) en restant vigilant et en le réprimandant au moindre faux pas. 

Toucher sa gamelle, son panier, ses jouets… est aussi vivement recommandé. A aucun moment il ne doit grogner ou faire preuve de dominance. Si tel est le cas, on le punit. « Intelligemment », bien sûr, comme en lui faisant sauter un repas ou en le secouant par la peau du coup. 



A retenir

- Tout se joue très vite dans l’esprit d’un chiot. La socialisation ne doit pas être repoussée à plus tard. C’est d’elle et de la façon qu’elle aura été conduite que dépend l’avenir du chien. 

- Profitez de son jeune âge pour lui apprendre des tas de choses ; en jouant, cela facilite beaucoup les choses. 

- N’oubliez pas que les chiens ne sont pas idiots et qu’ils ne manqueront pas de vous tester pour trouver vos faiblesses. 




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