Il existe deux catégories de vers que les chiens et chats peuvent héberger : les vers ronds (nématodes) et les vers plats (cestodes). Si certains peuvent être visibles dans les selles, d’autres sont invisibles à l’œil nu. Il est possible aussi que l’animal ne présente pas de symptôme particulier, ce qui fait que l’infestation passe inaperçue.
Chiots et chatons peuvent être infestés avant la naissance par l’intermédiaire de larves qui parviennent à traverser le placenta avant la mise bas, voire par ingestion (lait maternel ou œufs présents dans le milieu ambiant).
Les animaux adultes peuvent pour leur part s’infester par ingestion de larves, d’œufs ou par l’intermédiaire des nuisibles (rats, souris, etc.) ou de parasites. Et un chien ou chat âgé ou un animal qui sort peu ou pas n’est absolument pas à l’abri des vers. Avec l’âge, le système immunitaire des animaux peut s’affaiblir et il est important de continuer à les vermifuger régulièrement.
L'herbe ne remplace pas le vermifuge !
Autre idée reçue qui a la vie dure : un chien ou un chat qui mange de l’herbe ne se purge pas. Au contraire, il peut même s’infester en ingurgitant de l’herbe souillée. Le vétérinaire conseillera le maître sur le vermifuge le mieux adapté au chien ou au chat et établira un calendrier annuel des prises.
La galénique est variée : spot-on (ces pipettes dont on verse le contenu entre les omoplates), pâtes, cachets, sprays, etc. Il existe même des vermifuges enrobés d’un composant appètent, ce qui facilite l’administration chez les chiens ou chats « difficiles ».
Les vers tout comme certaines parasites externes sont responsables de maladies qui peuvent être très graves, tant pour les chiens et chats eux-mêmes que pour leur entourage, car transmissibles à l'homme. S’il est important de veiller à une bonne hygiène, avec notamment le lavage des mains après avoir manipuler ou jouer avec un animal (voire éviter les « léchouilles »), il est par ailleurs essentiel de vermifuger régulièrement vos compagnons.
Ce traitement sera complété par un antiparasitaire qui sera lui aussi prodiguer régulièrement. En effet, certains parasites externes, comme les puces avec le ténia (ou tiques), peuvent être des hôtes intermédiaires et héberger des vers qu’elles sont susceptibles de transmettre.
Les vermifuges ne sont pas rémanents, c’est-à-dire que leur action est limitée dans le temps. En fonction du mode de vie de votre chien ou de votre chat, le vétérinaire pourra conseiller de le vermifuger deux à quatre fois par an. Tout dépend du milieu dans lequel il vit, s’il côtoie des enfants et d’autres animaux, etc. Une chienne ou chatte gestante ou allaitante fera aussi l’objet d’un protocole spécifique que le vétérinaire indiquera.
Et si le maître oublie un rappel ou ne se souvient plus de la date d’échéance, il n’y a pas de problème à donner un nouveau vermifuge. Certains laboratoires vétérinaires, sur simple inscription, envoient d’ailleurs gratuitement par mail ou SMS les dates de rappel.
Enfin, un vermifuge ne rend pas nécessairement un chien ou chat malade. Il convient juste de respecter les conseils et préconisations du vétérinaire.
Des traitements qui peuvent être remboursés par l'assurance santé animale
Il ne faut pas faire l’impasse sur cette protection préventive qui n’est pas très onéreuse. Certaines formules d’assurance santé animale pour chiens et chats proposent d’ailleurs un budget prévention.
C'est le cas chez SantéVet, spécialiste de l'assurance santé animale. Il s’agit d’une somme d’argent allouée chaque année au maître qui peut s’en servir selon son choix pour divers actes qui n’entrent pas dans le cadre des remboursements des contrats (vaccination, etc.).
Ce peut donc être fort bien utilisé pour l’achat de vermifuges chez le vétérinaire.
Santévet
Leader de l'assurance santé animale
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