Jack Russell terrier, chihuahuas, carlins, Cavaliers Kings Charles, cockers, caniches et d’autres races de petites tailles ont été saisis dans un élevage de la Meuse pour mauvais traitement.
Jack Russell terrier, chihuahuas, carlins, Cavaliers Kings Charles, cockers, caniches et d’autres races de petites tailles ont fait l’objet d’une importante saisie le mardi 11 décembre dernier dès 7h30 en présence de Mme Zaida Moulay, Substitut du Procureur du Tribunal de grande instance de Bar-Le-Duc (Meuse) chez un éleveur.
La saisie a lieu avec une équipe de dix soigneurs animaliers et deux vétérinaires de la Fondation Assistance aux Animaux.
Cela fait suite à une plainte déposée le 6 avril 2011 par l’association Stéphane Lamart « Pour la défense des droits des animaux » et de la Fondation Assistance aux Animaux, qui reprochent à l’éleveur des mauvaises conditions de vie pour l’ensemble de ces animaux, malatraitance animale, mais également d’un trafic d’animaux avec les pays de l’Est.
Ce qui favoriserait des malversations sur le plan financier (vente de chiens non déclarées). Il lui serait aussi reproché de pratiquer des actes vétérinaires alors qu’il n’en a pas la capacité.
Insalubrité, gamelles vides…
Effectivement, les enquêteurs de l’association Stéphane Lamart ont pu découvrir des chiens vivant dans un milieu insalubre, dans un terrain boueux, des chiens dormant dans des cabanons au fond d’un terrain, tout ceci ne répondant pas aux conditions conformes à la réglementation ni aux modalités prévues en matière d’installations classées pour l’élevage.
Les plaignants ont également constaté des gamelles vident, des chiens maigres et apeurés.
Sous le contrôle du Parquet de Bar-Le-Duc, les gendarmes de la Brigade territoriale autonome de Commercy (55) ont procédé à une enquête préliminaire pendant de très long mois avec pour objectif la perquisition des lieux afin de sauvegarder des animaux.
La totalité des chiens sera prise en charge par la Fondation Assistance aux Animaux, qui par ailleurs lance un appel à la générosité de dons et de parrainage afin de venir en aide à ces nombreux animaux et notamment pouvoir financer l’achat de couvertures pour ces refuges.
A visiter, les sites de la Fondation Assistance aux Animaux, et celui de l’Association Stéphane Lamart
Trouver son chiot, chaton ou NAC
Lorsque l’on cherche un chiot, un chaton ou même un NAC, il est important de prendre son temps.
Aller sur place permet au moins de se rendre compte des conditions sanitaires de l’élevage, d’avoir un « véritable » contact » avec celui qui en a la charge, de s’assurer que les animaux sont a priori bien traités.
Parfois il faut en visiter plusieurs et pas systématiquement ceux le plus proche de son domicile. D’autre fois, il faudra savoir faire preuve de patience, attendre une prochaine portée.
Notamment en période de fêtes de fin d’année où les ventes d’animaux connaissent une forte croissance, il est important de redoubler de vigilance et de fuir ce que l’on appelle les « marchands de chiens ».
Pour acquérir un animal, plusieurs possibilités existent (achat en élevage, adoption en refuge, etc.). C’est un choix propre à tout à chacun. Dans tous les cas, il faut frapper aux bonnes portes.
Un chiot ou un chaton voire même un NAC élevé dans de mauvaises conditions à toutes les chances de présenter rapidement après son acquisition des maladies.
De plus, séparés trop tôt de leur mère et de leur fratrie (frères et sœurs), les animaux peuvent par manque de socialisation entre autres développer des troubles du comportement.
En prenant quelques précautions de bon sens, cela permet aussi de ne pas alimenter les trafics d’animaux.
Pour éviter toute déconvenue et parce qu’acquérir un animal de compagnie est un engagement de plusieurs années, ne pas succomber au coup de tête reste essentiel. Cela contribuera enfin à lutter contre le nombre des abandons que l’on déplore aussi après des achats « compulsifs » ou non raisonnés.
SantéVet
Le spécialiste de l’assurance sant chien, chat et NAC
Photo d'illustration : Fotolia.com