Imaginez le chiot (tout comme un chaton d’ailleurs). Il a grandi aux côtés de sa mère qui s’est occupée de lui et l’a à sa manière inculquer quelques règles. Dans le meilleur des cas, il était aussi peut-être entouré de frères et sœurs avec lesquelles il a pu « échangé », joué et apprendre aussi le partage.
S’il a vécu à la campagne et qu’il se retrouve en ville – ou inversement – cela constitue un premier grand changement dans sa vie (rappel : le chiot - ou le chaton - ne peut être cédé à titre gratuit ou onéreux avant l'âge de huit semaines, telle est la loi).
De nouveaux bruits, puis un nouvel environnement. Les premiers jours, cela fait beaucoup d’un seul coup ! C’est pour cela qu’il convient de l’accueillir avec un certain calme.
Le chiot va tout d’abord faire la découverte de son nouveau lieu d’habitation, en étant plus ou moins prudent. Ses explorations à travers les pièces de la maison peuvent constituer des dangers (objets à sa portées qu’il peut mordiller, produits en tout genre…) il faut être prudent.
Une question de tempérament aussi
Ensuite, tout dépend de son tempérament. Certains s’adaptent plus rapidement que d’autres. Certains n’ont peur de rien… ou presque ! La prudence est de mise là aussi.
Le travail effectué en amont par l’éleveur ou le « premier » maître est déterminant. Si le chiot ou la chaton a été manipulé régulièrement, qu’il a été confronté en douceur et de manière progressive à différents bruits de la vie courante, il sera plus rapidement à l’aise.
Ensuite, c’est au nouveau maître de poursuivre cet essentiel travail de socialisation. Là encore, tout en douceur, sans vouloir le confronter à tout, tout de suite. Cela va permettre aussi une bonne éducation du chiot.
Le son de la télévision, de la radio, de l’aspirateur, le balai que l’on passe non loin de son museau, les voisins qui montent et descendent les escaliers, les visites d’amis… tout cela il devra le découvrir.
Il devra aussi être confronté à la foule, aux bruits de voitures, motos, etc.
Il est tout à fait possible d’emmener pour cela son chiot sur un marché, par exemple. En le tenant dans les bras lors des premières fois.
Bien entendu, ses vaccins ne seront pas encore tous efficaces et le risque d’attraper une maladie doit être pris en compte. Mais certains éleveurs et vétérinaires préconisent tout de même les sorties sans trop attendre, en choisissant alors des lieux peu voire pas du tout fréquentés par d’autres animaux.
Afin justement de minimiser ce risque mais de faire en sorte que le chiot soit habitué dès son plus jeune âge à découvrir le monde extérieur. Apercevoir d’autres animaux est important dans sa perception qu’il en aura par la suite, comme d’autres humains, habillés de manières différentes.
Vaccination : les dates à retenir
Normalement, le chiot aura reçu une primo-vaccination lors de sa cession.
La primo-vaccination est faite lorsque le chiot a 7 semaines. Cette première vaccination comprend : la maladie de Carré (C), l’hépatite de Rubarth (H), la parvovirose (P), la leptospirose (L). C’est ainsi que vous voyez apparaître les lettres "CHLP" sur son carnet de santé ou maintenant passeport européen.
Un rappel sera effectué 3 et 6 semaines plus tard, puis après les 3 mois du chiot, ce sera le vaccin contre la Rage (R).
Tous les ans sera fait un rappel complet CHPLR (en une seule injection).
D’autres vaccins existent également : contre la toux de chenil (TC) ; contre la piroplasmose (âge minimum 6 mois ; 2 injections à 20 jours d'intervalle). Il existe désormais aussi un vaccin contre la leishmaniose.
Dans tous les cas, les vaccins se feront par et sur avis du vétérinaire. Il établira avec vous le calendrier des vaccinations.
N’hésitez pas à lui demander conseil, même avant de prendre le premier rendez-vous… sans attendre car il est important de bien protéger son chiot tout comme son chien adulte, quel que soit son âge et tout au long de sa vie.
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