Il y a 4 ans, l’European Scientific Councel Companion Animal Parasite (ESCCAP) diffusait ses recommandations appelant à une vermifugation trimestrielle des chiens et chats adultes. L’objectif était d’améliorer la protection des animaux domestiques et de leurs propriétaires contre les zoonoses par un « geste prévention » régulier. Force est de constater aujourd’hui que ces recommandations sont loin d’être appliquées, et ce malgré les risques que les parasites internes font courir à l’animal comme à l’Homme. Alors qu’il existe des traitements efficaces dont certains se distinguent par leur appétence et auxquels chiens et chats… ne résistent pas !
L’European Scientific Councel Companion Animal Parasite (ESCCAP) a pour mission d’éditer des recommandations pour favoriser la vermifugation des animaux domestiques.
Mais 4 ans après leur diffusion, force est de constater que ces recommandations sont loin d’être appliquées malgré les risques que les parasites internes font courir à l’animal comme à l’Homme et malgré la disponibilité de traitements efficaces*.
Ces traitements ont été conçus pour être administrés plus simplement grâce par exemple, à un enrobage aromatisé ayant reçu le label FAB (Feline Advisory Bureau, voir encadré) auquel aucun de nos chers compagnons ne résiste. Et c’est une bonne chose pour la santé des animaux comme pour celle des humains.
Une responsabilité affective, sanitaire et sociale
Le tube digestif des chats et des chiens constitue un réservoir de multiples agents pathogènes, bactéries et parasites. Certains sont à l’origine de zoonoses, ces maladies qui se transmettent de l’animal à l’Homme.
Comment se transmettent elles ? Les parasites pondent des œufs que l’on retrouve dans les déjections de l’animal ou sur son pelage après un léchage de la région péri-anale. Ils peuvent être transmis à l’Homme par simple contact avec les animaux mais aussi par ingestion.
Les enfants sont en première ligne de cette contamination après avoir câliné leur animal, ingéré du sable ou de la terre, voire partagé leur assiette avec leur compagnon de jeu préféré. Les situations à risque de contamination ne manquent pas au vu de l’affection que portent l’homme et surtout l’enfant à leur animal de compagnie.
Interrompre la chaîne de contamination de l’animal vers l’Homme est un objectif essentiel souligné par les autorités de santé (OMS, FAO, INVS, ANSES et AFSSAPS) qui ne cessent d’inciter les propriétaires à prendre conscience qu’en accueillant chez eux un animal de compagnie, ils prennent non seulement une responsabilité affective mais aussi une responsabilité sanitaire et sociale.
Ainsi, protéger un animal de compagnie contre les parasites internes, c’est s’assurer de sa bonne santé mais aussi de celle de sa famille et même de l’ensemble de la population. Car les animaux de compagnie vont et viennent au gré de la vie de la famille, avec le risque de transmettre des parasites dont ils peuvent être porteurs.
* Etude Biosat Novembre 2008.
Deux parasites sont principalement en cause : les ascarides Toxocara et les Echinocoques
- Les ascarides Toxocara, très répandus en Europe surtout chez les très jeunes animaux, peuvent provoquer des troubles digestifs chez le chien ou le chat : alternance de diarrhées et de constipation, ballonnements, amaigrissement. En milieu urbain, elles ne sont pas éradiquées, malgré les mesures d’hygiène prises par les municipalités. Leur dangerosité tient au fait qu’elles peuvent provoquer des maladies graves liées à la migration des larves, notamment chez l’enfant.
- Les échinocoques, beaucoup plus rares et que l’on retrouve essentiellement dans l’Est de la France (zone où l’on trouve des renards), présentent un risque mortel pour l’Homme. Quoique peu réceptif aux échinocoques dont il se débarrasse spontanément dans la plupart des cas, l’homme peut en effet développer silencieusement pendant des années une échinococcose alvéolaire ou hydatique.
Dans des cas très rares mais très graves, les œufs ingérés produisent alors des larves qui migrent par les voies sanguines et peuvent s’enkyster sur le foie, les poumons, le cerveau en formant des alvéoles.
Deux conséquences parmi les plus sévères constatées à la suite d’une infection par ces parasites internes sont la cécité pour la Toxocara et la formation d’un kyste au niveau du foie pour les Echinocoques.Les traitements existent pour l’homme comme pour l’animal, mais les risques d’un diagnostic souvent tardif ont incité vétérinaires et médecins à préconiser des mesures de prévention rigoureuses chez nos animaux domestiques, plus efficaces et moins coûteuses que des traitements lourds et tardifs chez l’Homme.
Une protection simple à la portée de tous
La vermifugation systématique des animaux de compagnie est la première des mesures à suivre. Elle est parfaitement efficace et protège à la fois l’animal et l’homme.
Et pour faciliter la prise et le suivi du traitement, il existe désormais des comprimés par voie orale aromatisés, appréciés des chiens comme des chats.
Une enquête sur plus de 1 300 propriétaires de chiens** a ainsi montré que plus de 80 % d’entre eux ont estimé que ce type de comprimé aromatisé leur avait permis de traiter leur animal avec plus de facilité et que plus de 80 % d’entre eux avaient l’intention de renouveler ce traitement.
Des règles de prévention à suivre
Depuis 2005, l’ESCCAP (European Scientific Councel Companion Animal Parasitology) édite des guides de recommandations thérapeutiques et prophylactiques anti- parasitaires pour les animaux de compagnie. Il est important que ces règles de prévention soient régulièrement rappelées par les vétérinaires et plus largement appliquées par les propriétaires d’animaux :- vermifugation systématique des chiots à 2 semaines et des chattons à 3 semaines ;
- poursuite d’une vermifugation mensuelle systématique des jeunes animaux pendant 6 mois pour éliminer les vers adultes et éviter le retour des œufs dans l’environnement (terre, fruits sauvages, bacs à sables) ;
- Vermifugation systématique 4 fois par an des chiens et chats adultes ou réalisation régulière de tests chez le vétérinaire. En effet, la vie en plein air, les promenades, les déplacements en vacances, les séjours en chenil sont autant d’occasions de contamination.
Si la première recommandation est globalement bien suivie, force est de constater qu’au cours du temps la vigilance se relâche, augmentant d’autant le risque de zoonose. C’est la raison pour laquelle l’ESCCAP poursuit sans relâche ses campagnes d’information.
Un label pour souligner l’engagement des entreprises pharmaceutiques
Le label FAB Easy to give est décerné chaque année par le Feline Advisory Bureau. Le Label FAB Easy to give reconnait l’engagement pris par les entreprises pharmaceutiques ayant développé des médicaments facilitant leur prise par les chats.
Les gagnants de ce prix annuel sont désignés par un panel d'experts vétérinaires. Ce label est particulièrement intéressant pour les médicaments félins, les chats se montrant difficiles à soigner.
L’appétence reste donc, au dire des propriétaires, un atout majeur pour assurer la prise du traitement**.
** Etude de satisfaction menée en 2011 auprès de 1 361 propriétaires pour Novartis Santé Animale.
Source : Novartis SantéAnimale
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