Déconfinement et déplacements : 100 km ou plus et quels modes de transport ?
On peut avoir envie ou être amené à se déplacer avec son chien ou son chat. Cela n’est pas interdit. Que ce soit en voiture ou dans les transports en commun en respectant pour ces derniers le règlement mis en place par chaque compagnie.
Prendre les transports (trains, bus…) risque tout de même d’être plus… « hasardeux » même pour un déplacement comme chez le vétérinaire, par exemple. Le port du masque est obligatoire dans les transports en commun et les gares (pas pour le chien, même si l’on trouve de plus en plus de masques pour chien sur Internet !) – 135 € d’amende pour les contrevenants -, mais il n’est pas certain que la présence d’un chien ne crée pas quelques tensions de la part des autres voyageurs. A propos de masques, les maires peuvent prendre un arrêté afin d'obliger leur port dans les lieux publics, comme c'est le cas à Nice (35 € d'amende en cas de non-respect). Il faudra donc porter avec cet "accessoire" y compris pour les sorties avec le chien si elles se font dans de tels endroits dans les villes concernées.
En Île-de-France, par exemple, la Région a rendu obligatoire un justificatif fourni par les entreprises pour les salariés usagers des transports en commun aux heures de pointe. Sur le réseau parisien, les chiens de petite taille dans un sac ou panier de transport, les chiens guides d’aveugles sont acceptés gratuitement dans les bus, funiculaires, métro, RER et tramways ; les chiens muselés et tenus en laisse le sont gratuitement dans le RER et le métro. Chaque ville peut disposer d’une réglementation différente.
A noter que depuis le 2 juin, l'attestation "employeur", pour prendre les transports en commun en Ile-de-France aux heures de pointe est maintenue.
Les déplacements de nouveau autorisés depuis le du 11 mai peuvent se faire dans une limite de 100 km de son domicile à vol d'oiseau. Mais dans son département de résidence, cela est… sans restriction et sans attestation. La limite des 100 kilomètres ne s'applique donc que si l'on sort de son département. dans ce cas, par nécessité, il faut une attestation pour motif impérieux (enterrement, aller chez un parent malade ou vulnérable, se dépalcer pour raison médicale, un déménagement...).
L'interdiction des déplacements de plus de 100 km a été levée depuis le 2 juin ; l'attestation est donc supprimée, tout comme celle qui était obligatoire ne serait-ce que pour sortir de son domincile.
Venir travailler avec son chien, est-ce possible ?
On peut, si l’entreprise l’accepte, venir travailler avec son chien. C’est le cas chez SantéVet, une enterprise Pet-Friendly !
Toutefois, des consignes strictes sont à suivre : seul le maître peut s’occuper et caresser son chien, pas ses collègues.
Se regrouper avec d’autres personnes, voir sa famille ou ses amis… avec son animal
Les rassemblements publics sont limités à 10 personnes jusquau 21 juin. Cela ne semble donc pas interdire les promenades avec d’autres maîtres de chiens, dès lors que l’on respecte les gestes barrières et les distanciations physiques. Le gouvernement a toutefois vivement conseillé d'éviter ce type de rassemblement.
Il est également possible de rendre visite à des amis ou sa famille, tout en respectant là encore les gestes barrières. Se laver les mains après avoir caresser un animal fait partie des mesures d’hygiène à adopter. Les rassemblements privés ne sont pas limités à un nombre de personnes, mais le Gouvernement en appelle à la civilité de chacun.
Faire du sport avec son chien
Concernant les sports, ceux de plein air sont autorisés donc pourquoi penser que les sports canins, pratiqués dans les mêmes conditions de précaution, ne le soient pas également ? Les salles de sport et gymnases ayant rouvert le 2 juin, qu'en sera-t-il des clubs d'éducation canine par exemple ?
Le ministère des Sports a édicté « une distance de 10 mètres minimum entre deux personnes » pratiquant la course à pied ou du vélo. Cette distance passe à 5 mètres pour la marche rapide. Une randonnée est donc a priori envisageable dans les espaces autorisés… et avec son chien (canicross, canirando, cani-marche, etc.).
La réouverture des parcs, jardins, forêts, plages et lacs
Dans les départements classés verts, la réouverture des jardins et parcs peut être effective. Dans ceux classés rouges toutefois, l'autorisation du Préfet est nécessaire et les demandes doivent être étudiées au cas par cas.
Quant aux plages, a priori elles doivent rester fermées jusqu'au 1er juin. Mais les maires peuvent formuler une demande aux Préfets. Si les conditions de précautions sanitaires sont respectées, celui-ci pourra alors accorder la réouverture. C’est donc du « cas par cas ». Déjà, certaines plages sont rouvertes au public… pour la promenade, pas la bronzette.
Les activités nautiques pourront également reprendre sous certaines conditions. Vous pourrez normalement donc faire du bateau avec votre chien ou bien du Canipaddle (sur une planche en pagayant doucement dans l’eau) si l’accès à la plage est autorisé.
A noter qu’il y aura - comme avant le confinement ou de manière « renforcée » - toujours des parcs, jardins et plages interdites aux chiens, voire à certaines heures ou durant certains mois pour les plages de France. Il faut se référer aux règlements qui seront affichés.
Ce qui a changé au 2 juin : les plages, lacs et points d'eau ont été rouverts depuis cette date selon les mêmes conditions que les parcs et jardins. Le port du masque pourra être imposé dans de nombreux espaces. « À la demande des maires, les préfets pourront imposer le port du masque dans l'espace public », a indiqué Edouard Philippe, le Premier ministre.
Pour les forêts, leur accès est autorisé dans tous les départements (verts ou rouges) depuis le 11 mai. Le mieux est de garder son chien en laisse, à moins qu’il n’obéisse vraiment très bien à la « marche au pied ».
Pensez à bien protéger votre chien ou votre chat contre les parasites externes (puces, tiques), et de le vermifuger régulièrement. Certains maîtres ont malhereusement laissé de côté ces soins préventifs essentiels durant le confinement, à tort.
En vacances avec son chien ou son chat
Là, c’est une toute autre histoire ! Beaucoup de Français sont dans l’incertitude. Sera-t-il possible de partir en vacances cet été ? Si oui, où et comment ? Le Gouvernement a annoncé que cela serait possible, en restant en France, durant cet été. Le 15 mai, la SNCF a rouvert ses réservations.
Un sondage réalisé par l'Institut Ifop pour BNP Paribas Real Estate indique que 46% des Français seraient prêts à ne pas partir en vacances cet été, ou du moins à privilégier les courts séjours (2 ou 3 jours) à proximité du lieu de résidence. Cela au lieu des deux semaines habituellement, voire plus, dans une résidence, un camping ou un hôtel à plusieurs centaines de kilomètres de chez eux.
Emmanuel Macron, le président de la République, l’a confirmé le mardi 5 mai lors d’une visite dans une école de Poissy (Yvelines). « Il est trop tôt pour vous dire si l’on pourra avoir des vacances. » Quant aux vacances à l’étranger, ce n’est même pas la peine de l’envisager à l’heure actuelle.
Ce qui a changé au 2 juin : « Les déplacements en Europe seront, je l'espère (bientôt) autorisés. Nous allons nous harmoniser avec nos voisins », a indiqué le Premier minsitres, précisant que jusqu'au 15 juin, les restrictions sont maintenues sur l'entrée sur le territoire français.
« Le tourisme ne pourra reprendre que de façon concentrique, dans un premier temps, avec une clientèle d’ultra-proximité », a indiqué pour sa part Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d’État chargé du Tourisme, dès la fin du mois d’avril. Patience… Ce qui est à redouter, c’est une recrudescence du nombre des abandons. Un phénomène déjà très « marqué » en période normale.
Les hébergements touristiques (hôtels et campings) ont pu ouvrir de nouveau dans tous les départements verts depuis le 2 juin ; la réouverture est reportée au 22 juin en zone orange (Ile-de-France, à Mayotte et en Guyane), lors de la troisième phase de déconfinement.
Si vous envisagez d'aller au restaurant avec votre chien, dès lors que sa présence est autorisée, les bars et restaurants ont pu ouvrir de nouveau depuis le 2 juin en zone verte. Seules les terrasses sont accessibles en zone orange. Dans tous les cas, le port du masque est obligatoire pour se déplacer dans un établissement et les tables sont limlitées à 10 personnes.
Vous aviez déjà réservé et vous faisiez une joie de partir en vacances avec votre chien ou votre chat pour changer enfin d’air… Comment faire si vous changer d’avis et vous faire rembourser ? Une ordonnance votée le 25 mars 2020 a précisé les conditions de remboursement des séjours annulés entre le 1er mars et le 15 septembre 2020. En temps normal, le Code du tourisme obligeait à rembourser immédiatement en cas d’annulation. L’ordonnance permet aux agences de voyages de proposer un avoir d’une valeur identique au séjour initialement prévu. Celui-ci prend la forme de coupons valables 18 mois. Si, au bout de cette année et demie, la personne ayant réservé n’a pas eu le temps ou bien l’envie d’utiliser ses coupons, elle sera alors intégralement remboursée. Il est également possible de n’utiliser qu’une partie des coupons et se faire rembourser le reste. En matière de remboursements, les choses semblent peu à peu évoluer, renseignez-vous avant de vous engager si vous avez un doute.
Pouvez-vous récupérer un chiot ou un chaton retenu chez un éleveur ou adopter un animal ?
Les éleveurs professionnels sont autorisés à livrer un chien ou un chat qui aurait été retenu avant ou après la mise en place du confinement limitant les motifs de déplacements. Si l’animal se trouve dans votre département, même à plus de 100 km, vous pouvez vous déplacer pour aller le chercher. En dehors de votre département, il n’est pas possible de faire plus de 100 km à moins d’invoquer un faux prétexte comme aller voir un parent malade ou vulnérable ! mais cela n’est pas conseillé. Respectons les règles pour que la période du déconfinement se passe au mieux.
Avec la lévée de la règle des 100 km, plus rien ne s'oppose donc à ce vous vous vous déplaciez au-delà de cette distance pour aller récupérer un animal.
Pour ce qui est de l'adoption, il était possible durant le confinement d'aller adopter un chien ou un chat à la SPA ou dans tous les refuges et association de protection animale de France de manière dématérialisée, en choisissant son futur compgnon sur Internet puis en remplissant une demande et, une fois acceptée, se rendre au rendez-vous donné pour récupérer le chien ou le chat, en respectant toute une série de mesures sanitaires strictes mises en place. Gageaons qu'avec le déconfinement, ce "système" d'adoption démétérialisée va encore certainement perdurer. Il a en tout cas permis d'éviter la saturation des refuges ainsi que d'avoir melheureusement recours à l'euthanasie par manque de places.
Est-il possible de retourner chez le vétérinaire ?
Même si la reprise de leur activité s’amorce, après le déconfinement les règles de précaution et d'hygiène sont toujours appliquées chez les vétérinaires. Comme lors du confinement, il ne faut pas se rendre chez son vétérinaire sans avoir appelé au préalable afin d’obtenir un rendez-vous. Les consultations, la délivrance de médicaments ou encore la vente d'aliments, de produits d’entretien imposent également une prise de rendez-vous.
Les propriétaires d'animaux sont par ailleurs invités à patienter dans leur véhicule avant leur rendez-vous. Il leur est également demandé qu'une seule personne accompagne l'animal, qu'elle soit munie d'un masque et qu'elle se désinfecte les mains à l'entrée. Des affiches à l’entrée des cliniques rappellent les règles de précaution à tenir.
La question de la vaccination, interrompue en période de confinement, va obliger dans certains cas à recommencer le protocole depuis le début. Votre vétérinaire sera à même de juger de la situation.
Le chien ou le chat peut aussi avoir été stressé, désorienté durant le confinement. Il faudra qu’il retrouve avec l’aide de son maître un mode de vie « normal » (horaires de sorties, alimentation, retour à des moments de solitude, etc.). S’il développe des troubles du comportement, une visite auprès d’un vétérinaire comportementaliste peut s’avérer nécessaire. SantéVet, spécialiste de l’assurance santé animale, prend en charge ces consultations dès lors qu’un trouble du comportement est associé ou engendre une pathologie et que cela n’est pas antérieur à la souscription du contrat.
Puis-je consulter un vétérinaire en téléconsultation ?
Il vous sera peut-être possible de consulter votre vétérinaire par téléconsultation. En effet, les vétérinaires inscrits au tableau de l'Ordre des vétérinaires sont autorisés à titre expérimental pendant 18 mois par Décret n°2020-526 du 5 mai 2020 à réaliser des actes vétérinaires par voie de télémédecine en complément des modalités habituelles d'exercice de la médecine et de la chirurgie des animaux à la condition de s'inscrire sur la liste constituée pour l'expérimentation, tenue par le Conseil régional de l'Ordre.
Pour réaliser une téléconsultation, cela concerne pour le vétérinaire un animal d’un client, c’est-à-dire un animal physiquement dans son établissement de soins depuis moins d’un an. Cela aussi à condition que le vétérinaire juge la téléconsultation pertinente et si les conditions techniques (images, son) sont bonnes. Dès lors qu’est assurée la sécurité des données personnelles et bancaires du maître, le paiement en ligne pourra être utilisé. Une prescription est autorisée et la délivrance doit être effectuée dans les 10 jours suivant l’acte de télémédecine. Soit le maître passe prendre l’ordonnance et les médicaments à l’établissement de soins dans les 10 jours, soit cela est envoyé en colis scellé opaque, soit l’ordonnance seule est expédiée pat voie postale ou par voie électronique. Si vous disposez d’une assurance santé pour chien ou une assurance santé pour chat, les frais vétérinaires seront remboursés normalement à hauteur de la formule souscrite. Il est également possible d’utiliser le forfait prévention tel que le propose SantéVet dans toutes ses formules pour chien et chats.
Enfin, restez prudent et censé
Si les sorties sont de nouveau autorisées sous conditions, il faut tout de même rester prudent. Des règles d’hygiène simples sont à appliquer, sans tomber dans la psychose, comme limiter les déplacements avec son chien et si possible les sorties de son chat s’il a accès à l’extérieur, ne pas caresser les animaux inconnus, laver les pattes de son compagnon après la promenade et se laver les mains après l’avoir caressé… L’animal vivant aux côtés d’un maître contaminé doit pour sa part être isolé de ce dernier… Pour laver les pattes de son chien ou chat, ne surtout pas utiliser comme des maîtres l’ont fait de l’eau de Javel ou un gel hydro alcoolique ! De nombreux cas de brûlures et/ou d’intoxication ont été rapportés. Pour le lavage, utilisez soit du savon ou mieux encore un produit adapté, le pH des chiens étant différent du nôtre.
Vous pouvez aussi procéder au lavage des accessoires de votre chien ou de votre chat.
SantéVet
Ensemble, prenons soin de votre animal
Photos : 123rf