Un animal ne sera pas plus fort, plus résistant, en meilleure santé s’il est trop nourri. C’est même le contraire qui risque de se produire. Cela est d’autant plus vrai chez les chats d’intérieur qui fournissent moins d’efforts physiques.
Outre son incidence esthétique, l’obésité est dangereuse en raison des maladies qu’elle favorise (affections ostéo-articulaires, respiratoires, cardio-vasculaires, insuffisance rénale, diabète…) et qui, au final, se traduisent par une diminution de la durée de vie. Mettre son chat au régime lorsque cela s’avère nécessaire est tout à fait possible.
Un programme alimentaire peut être établi avec le vétérinaire, auquel le maître devra se plier à la lettre. Le praticien mettra en place un suivi médical du surpoids.
Régime et sport !
Pour faire maigrir un chat, ou tout simplement prévenir les risques d’obésité chez un animal à risque (chat castré ou sédentaire…), les stratégies ne se limitent pas à la distribution alimentaire, mais passent aussi par l’activité physique qui est une aide complémentaire indispensable.
Il est indispensable que tous les membres de la famille jouent le jeu afin que le chat n’aille pas quémander d’un côté ce qu’on lui refuse de l’autre !
Prendre en charge le surpoids
La prise en charge du surpoids peut se faire en collaboration avec le vétérinaire.
Elle allie modifications alimentaires (réduction des quantités, recours à des croquettes allégées), changement de comportement alimentaire (restriction de la distribution de friandises, non réponses aux sollicitations du chat quémandeur) et augmentation de l’activité physique (jouets, installation par exemple d’un arbre à chat, sollicitations, encouragements…).
Concilier alimentation et jeux est ce qui donnera les meilleurs résultats.
Santévet