Vices rédhibitoires chez le chien : quels recours ?

 

Lors de l’achat d’un chiot, l’éleveur ou l’animalerie doit se porter garant de l’absence de certaines maladies ou anomalies résultant de vices rédhibitoires définis par la loi. En cas de problèmes, certaines pathologies peuvent faire l’objet des exclusions de l’assurance santé animale. Il convient donc d’être prudent lors de l’acquisition d’un animal de compagnie.

Quelle est la définition d'un vice caché ou rédhibitoire chez le chien ?

Un vice caché ou rédhibitoire chez le chien est un défaut grave affectant l'animal qui remplit plusieurs conditions précises.

Tout d'abord, il doit être non apparent au moment de l'achat, c'est-à-dire qu'il n'était pas visible ou détectable par un acheteur attentif lors de l'examen de l'animal, même en prenant les précautions raisonnables. Ce défaut doit également être antérieur à la vente, ce qui signifie qu'il était présent dans l'état de santé de l'animal avant que celui-ci ne soit remis à l'acheteur, même si ses signes cliniques se manifestent après la livraison.

De plus, ce vice doit être suffisamment grave pour rendre l'animal impropre à l'usage auquel il était destiné ou en diminuer considérablement l'usage, à tel point que l'acheteur, s'il avait eu connaissance du problème, n'aurait pas acquis l'animal ou aurait négocié un prix inférieur.

Dans le cas spécifique des chiens, le terme de vice rédhibitoire est utilisé pour désigner des maladies ou défauts graves explicitement définis par la loi (notamment dans le Code rural en France). Ces maladies rédhibitoires sont strictement encadrées et concernent un nombre limité de pathologies graves ou malformations.

Ces maladies doivent être certifiées par un vétérinaire, et l'acheteur doit agir dans des délais légaux stricts (généralement entre 5 et 30 jours selon la maladie) pour faire valoir ses droits.

Le but est de protéger l'acheteur contre la vente d'un animal qui serait gravement atteint par une pathologie compromettant sa santé ou son avenir, tout en encadrant juridiquement les responsabilités du vendeur. Le vendeur peut être tenu responsable si le vice est avéré, et l'acheteur peut demander l'annulation de la vente ou une compensation financière. Cela nécessite souvent une expertise vétérinaire pour établir la gravité et l'antériorité du défaut.

Quels décrets du code rural définissent les vices rédhibitoires ?

Les vices rédhibitoires chez le chien sont définis en France par les dispositions du Code rural et de la pêche maritime, plus précisément dans les articles R213-2 à R213-6. Ces décrets fixent la liste des maladies considérées comme rédhibitoires ainsi que les délais pour agir.

Voici les références principales :

  • Article R213-2 du Code rural
    Cet article liste les maladies ou affections qui peuvent être qualifiées de vices rédhibitoires pour certaines catégories d'animaux, dont les chiens. 

  • Article R213-3
    Cet article précise les délais de garantie pendant lesquels un vice rédhibitoire peut être invoqué. Les délais diffèrent selon la maladie.

  • Article R213-4
    Cet article établit les modalités d’expertise vétérinaire. Lorsque l'acheteur constate un vice rédhibitoire, il doit obtenir un certificat vétérinaire attestant la maladie et en informer le vendeur par lettre recommandée avec accusé de réception dans les délais impartis.

  • Article R213-5
    Ce décret détermine que si une expertise est contestée, une contre-expertise peut être demandée, notamment dans le cadre d'une procédure judiciaire pour trancher sur la réalité et l'antériorité du vice.

  • Article R213-6
    Cet article complète les dispositions en précisant les obligations des parties (acheteur et vendeur), notamment en cas de désaccord sur le constat du vice.

Ces articles visent à protéger les deux parties lors de la vente d'animaux (en particulier chiens et chats) en apportant un cadre juridique clair. 

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Liste des vices rédhibitoires chez le chien

Maladie de Carré

La maladie de Carré est une pathologie virale très contagieuse, causée par un morbillivirus de la famille des Paramyxoviridae, qui affecte principalement les chiens, mais également d'autres carnivores comme les renards, les furets ou les loups.

Ce virus attaque plusieurs systèmes de l'organisme, notamment les systèmes respiratoire, digestif, nerveux et immunitaire, rendant les symptômes extrêmement variés.

Les premiers signes sont une fièvre biphasique, accompagnée de faiblesse, perte d’appétit, écoulements nasaux et oculaires. Au fur et à mesure de la progression de la maladie, des symptômes respiratoires (toux, difficultés respiratoires, pneumonie), digestifs (vomissements, diarrhée sévère) ou cutanés (éruptions, épaississement des coussinets) peuvent apparaître.

Dans sa forme la plus grave, le virus attaque le système nerveux central, provoquant des tremblements, des convulsions, des paralysies et parfois des comportements anormaux. Cette atteinte neurologique est souvent irréversible et peut survenir plusieurs semaines après les premiers signes cliniques.

La maladie de Carré est particulièrement dangereuse chez les chiots non vaccinés, les chiens immunodéprimés ou vivant en collectivité. Elle est souvent mortelle, surtout dans sa forme aiguë, bien que certains chiens puissent survivre avec des séquelles neurologiques durables. La transmission se fait principalement par contact direct avec des sécrétions infectées (salive, urine, excréments) ou par inhalation de gouttelettes.

Le virus est cependant sensible à la chaleur et à la plupart des désinfectants courants, ce qui limite sa persistance dans l’environnement. La prévention repose sur une vaccination, qui est extrêmement efficace pour protéger les chiens contre cette maladie. En l’absence de traitement spécifique, les soins consistent en une prise en charge symptomatique, incluant une perfusion intraveineuse lutter contre la déshydratation, des antibiotiques pour prévenir les infections secondaires et des anticonvulsivants en cas d'atteinte neurologique.

Hépatite contagieuse canine (maladie de Rubarth)

L’hépatite contagieuse canine, également appelée maladie de Rubarth, est une maladie virale causée par l’adénovirus canin de type 1 (CAV-1). Ce virus attaque principalement le foie, mais peut également affecter les reins, les yeux, et les vaisseaux sanguins, provoquant des atteintes multisystémiques graves. La maladie est très contagieuse et se transmet par contact direct avec des sécrétions corporelles (urine, salive, excréments) ou par des surfaces contaminées, le virus étant capable de survivre longtemps dans l’environnement. Les chiens non vaccinés, en particulier les jeunes chiens et les chiots, sont les plus vulnérables.

Les symptômes varient selon la gravité de la maladie. Dans les formes aiguës, les chiens présentent une fièvre élevée, une léthargie, une perte d’appétit, des douleurs abdominales, des vomissements et parfois une diarrhée. Une jaunisse (ictère) peut survenir en cas d’atteinte hépatique sévère. Des hémorragies (saignements des gencives, selles sanglantes) peuvent apparaître en raison de troubles de la coagulation liés au dysfonctionnement du foie. Une caractéristique particulière de cette maladie est l’apparition d’un œdème cornéen, souvent appelé "œil bleu", qui se traduit par une opacité transitoire de la cornée. Dans les cas les plus graves, la maladie peut évoluer vers une défaillance hépatique aiguë, un coma ou une mort rapide.

Les chiens qui survivent à la forme aiguë peuvent développer des séquelles hépatiques chroniques ou des lésions rénales. Le traitement repose sur des soins de soutien intensifs, comme la réhydratation, des perfusions, des antibiotiques pour prévenir les infections secondaires, et des protecteurs hépatiques. Il n'existe pas de traitement spécifique pour éliminer le virus. La prévention par la vaccination est essentielle et constitue le moyen le plus efficace de protéger les chiens contre cette maladie grave et potentiellement mortelle.

Parvovirose canine

La parvovirose canine est une maladie virale extrêmement contagieuse causée par le parvovirus canin (CPV-2). Ce virus cible principalement les cellules à division rapide, affectant principalement le système digestif et, chez les chiots très jeunes, le muscle cardiaque. La transmission se fait par contact direct avec un chien infecté ou indirectement par des surfaces, des objets ou des matières contaminées par les excréments. Le parvovirus est très résistant dans l’environnement, pouvant y survivre pendant plusieurs mois, ce qui en fait une menace importante, notamment dans les lieux fréquentés par de nombreux chiens.

Les symptômes de la parvovirose se manifestent généralement par une léthargie, une perte d’appétit, des vomissements et une diarrhée sévère, souvent hémorragique, qui entraîne une déshydratation rapide et une perte importante d’électrolytes. Les chiens affectés peuvent également présenter de la fièvre ou une hypothermie dans les cas avancés. La diarrhée et les vomissements favorisent une septicémie, car la destruction des parois intestinales permet aux bactéries de pénétrer dans la circulation sanguine. Sans intervention rapide, cette maladie est souvent mortelle, en particulier chez les chiots non vaccinés. Chez les chiots très jeunes, le virus peut également provoquer une myocardite (inflammation du muscle cardiaque), conduisant à une insuffisance cardiaque.

Le traitement de la parvovirose repose uniquement sur des soins de soutien intensifs, car aucun antiviral spécifique n'existe. Il inclut des perfusions pour réhydrater l’animal, des antiémétiques pour stopper les vomissements, des antibiotiques pour prévenir les infections secondaires, et des soins symptomatiques pour stabiliser l’état général. Malgré cela, le pronostic reste réservé. La prévention par la vaccination est donc essentielle, car elle offre une protection efficace contre cette maladie, particulièrement redoutable chez les jeunes chiens et dans les collectivités.

Dysplasie coxo-fémorale

La dysplasie coxo-fémorale est une affection orthopédique fréquente chez les chiens, caractérisée par une anomalie de développement de l'articulation de la hanche. Cette maladie, d’origine multifactorielle (génétique et environnementale), touche principalement les races de grande taille ou géantes. Elle résulte d’une mauvaise congruence entre la tête du fémur et l’acétabulum (cavité de la hanche), entraînant une instabilité articulaire. Cette instabilité provoque, à terme, une dégradation des cartilages et le développement d’arthrose, une source importante de douleur et de limitation de la mobilité.

Les symptômes varient en fonction de la gravité de l’atteinte et de l’âge du chien. Chez les jeunes chiens, on peut observer des difficultés à se lever, une démarche raide ou sautillante, une boiterie plus marquée après l’effort, et une réticence à courir, sauter ou monter les escaliers. Chez les chiens adultes, les signes cliniques sont souvent liés à l’arthrose secondaire : boiterie chronique, diminution de l’activité physique, douleurs au toucher de la hanche, et parfois une atrophie musculaire des membres postérieurs. Certains chiens peuvent toutefois être porteurs asymptomatiques pendant longtemps.

Le diagnostic repose sur un examen clinique approfondi, comprenant des manipulations spécifiques pour détecter la laxité articulaire, et des radiographies pour évaluer la gravité de la dysplasie et la présence d’arthrose.

Le traitement dépend de la gravité de la maladie et des symptômes. Il peut inclure une gestion médicale avec des anti-inflammatoires, des compléments chondroprotecteurs, et des adaptations de l’activité physique. Dans les cas sévères, une intervention chirurgicale, comme une prothèse de hanche, peut être nécessaire pour améliorer la qualité de vie. La prévention passe par une sélection génétique rigoureuse et un contrôle du poids et de l’exercice chez les chiots en croissance.

Bon à savoir : Santévet est le seul assureur à prendre en charge la dysplasie des hanches.

Ectopie testiculaire

L’ectopie testiculaire, également appelée cryptorchidie, est une anomalie congénitale fréquente chez le chien, caractérisée par l’absence de descente d’un ou des deux testicules dans le scrotum. Normalement, les testicules descendent dans le scrotum peu après la naissance, mais chez les chiens atteints d’ectopie testiculaire, l’un ou les deux testicules restent bloqués dans l’abdomen ou le canal inguinal. Cette condition est héréditaire et touche principalement les chiens de race.

Cette anomalie est généralement asymptomatique dans les premiers mois de la vie du chien, mais elle présente plusieurs risques importants. Les testicules ectopiques sont exposés à une température plus élevée que dans le scrotum, ce qui peut altérer la production de spermatozoïdes, rendant le chien stérile si les deux testicules sont concernés. Plus grave, l’ectopie testiculaire augmente considérablement le risque de tumeurs testiculaires. Le risque de torsion testiculaire, une urgence vétérinaire extrêmement douloureuse, est également plus élevé.

Les chiens cryptorchides présentent souvent un scrotum asymétrique ou vide lors de l'examen clinique. Le diagnostic est confirmé par palpation et, si nécessaire, par des examens complémentaires tels qu’une échographie abdominale pour localiser le testicule retenu.

Le traitement de l’ectopie testiculaire est chirurgical. Il consiste en une castration, incluant l’ablation du ou des testicules ectopiques, pour prévenir les complications futures. Cette intervention est également recommandée pour éviter la transmission génétique de l’affection, car les chiens cryptorchides ne doivent pas être utilisés pour la reproduction. Bien que l’ectopie testiculaire n’impacte généralement pas la qualité de vie à court terme, la prise en charge préventive est essentielle pour éviter des problèmes de santé graves à long terme.

Atrophie rétinienne progressive

L’atrophie rétinienne progressive (ARP) est une maladie dégénérative de la rétine, qui touche plusieurs races de chiens. Cette affection héréditaire, causée par des mutations génétiques, entraîne une dégénérescence progressive des cellules photoréceptrices de la rétine, en particulier les bâtonnets, responsables de la vision nocturne. En conséquence, la capacité du chien à percevoir la lumière diminue progressivement, entraînant une perte de la vision qui peut devenir totale.

L’ARP débute généralement par des signes subtils, tels que des difficultés à voir dans l’obscurité ou à s’orienter dans des environnements peu éclairés. Les chiens affectés peuvent présenter des signes de nyctalopie, ou cécité nocturne, où ils rencontrent des difficultés à se déplacer dans des situations de faible luminosité. À mesure que la maladie progresse, la rétine subit une dégradation continue, et les symptômes deviennent plus graves. Le chien peut commencer à montrer des signes de cécité diurne, se heurter aux objets, être moins réactif à son environnement et présenter des signes de désorientation. En phase terminale de la maladie, la cécité totale est généralement observée. L’ARP n'est pas douloureuse, mais elle altère considérablement la qualité de vie de l'animal, car il doit s’adapter à une vision réduite.

Il n'existe actuellement aucun traitement pour stopper ou inverser l'atrophie rétinienne progressive. Cependant, un diagnostic précoce permet de mieux gérer l’environnement du chien et de lui apporter un soutien. Le test génétique permet de confirmer la présence de la mutation chez les chiens porteurs sains. Pour les chiens déjà atteints, des adaptations comme des aides à la mobilité et des environnements sécurisés peuvent améliorer leur bien-être. La gestion des chiens affectés repose principalement sur l’adaptation à leur perte de vision.

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Quels sont les délais concernant les vices rédhibitoires ?

Les délais concernant les vices rédhibitoires chez le chien sont définis par le Code rural et de la pêche maritime, en particulier dans les articles R213-2 à R213-6. Voici un résumé des délais spécifiques pour chaque vice rédhibitoire reconnu par la législation :

  • Maladie de Carré : Le délai légal pour faire constater le vice rédhibitoire est de 5 jours à partir de la découverte des symptômes.
  • Hépatite contagieuse canine (maladie de Rubarth) : Le délai est également de 5 jours après la détection des symptômes.
  • Parvovirose canine : Le délai pour signaler cette maladie est de 5 jours après l’apparition des symptômes.
  • Dysplasie coxo-fémorale : Le délai pour signaler la dysplasie coxo-fémorale est de 30 jours après l’apparition des symptômes.
  • Ectopie testiculaire : Le délai est de 30 jours après la découverte du vice.
  • Atrophie rétinienne progressive : Le délai est de 30 jours après l’apparition des symptômes.

Ces délais correspondent à la période pendant laquelle l'acheteur peut agir pour signaler un vice rédhibitoire, en se basant sur un certificat vétérinaire attestant de la maladie ou du défaut. L’acheteur doit également informer le vendeur de l’existence du vice par lettre recommandée avec accusé de réception dans ces délais.

Ces vices rédhibitoires sont considérés comme graves, car ils rendent l'animal impropre à son usage ou altèrent sa santé de manière importante. En cas de vice caché, l'acheteur peut demander une réduction du prix ou l'annulation de la vente.

Quelle est la procédure en cas de vice rédhibitoire suite à la vente d'un chiot ?

La procédure en cas de vice rédhibitoire suite à la vente d'un chiot repose sur des démarches légales qui permettent à l'acheteur de faire valoir ses droits en cas de découverte d'un vice caché affectant l'animal. Voici les principales étapes à suivre :

  1. Constatation du vice rédhibitoire : Lorsqu'un acheteur constate un vice rédhibitoire chez un chiot (maladie, malformation ou autre défaut de santé grave), il doit faire examiner l'animal par un vétérinaire afin d'obtenir un certificat vétérinaire. Ce document attestera de l'existence du vice et de sa gravité. Le vice doit être constaté dans les délais légaux (en général, 5 à 30 jours, selon la nature du vice).
  2. Notification au vendeur : L'acheteur doit informer le vendeur (éleveur ou particulier) du vice découvert par lettre recommandée avec accusé de réception dans les délais impartis, en joignant le certificat vétérinaire. Cette notification est importante car elle marque le point de départ des démarches légales et permet d'éviter des complications liées à une action en justice ultérieure.
  3. Demande d'accord amiable : L’acheteur peut demander au vendeur de prendre des mesures correctives. Les solutions amiables possibles incluent la réduction du prix de vente ou l'échange du chiot contre un autre sans vice. Si la maladie ou le défaut affecte gravement la santé du chiot, une demande de remboursement total peut également être envisagée.
  4. Mise en demeure : Si le vendeur refuse de trouver une solution amiable, l'acheteur peut lui adresser une mise en demeure par lettre recommandée, exigeant une solution (réparation, remplacement, remboursement). Cela permet de formaliser la demande et d'engager le vendeur à respecter ses obligations.
  5. Recours judiciaire : En cas d'inefficacité des démarches amiables, l'acheteur peut saisir le tribunal d'instance pour résoudre le conflit. L’acheteur pourra demander l'annulation de la vente, la réparation du préjudice ou le remboursement du chiot. Le juge pourra également ordonner une expertise vétérinaire si nécessaire pour confirmer l'existence du vice.
  6. Conservation de l'animal : Pendant toute cette procédure, l'acheteur peut conserver l'animal, sauf si des décisions judiciaires spécifiques stipulent son retour au vendeur.

Le conseil de Santévet : Une première visite de « contrôle » suivant l’achat d’un chiot est donc vivement recommandée, d’autant plus si l'animal présente des troubles (fièvre, toux, diarrhée…). En cas de problèmes, un arrangement à l’amiable est bien souvent préférable à un long procès. Le tout est d’avoir affaire à un vendeur « coopérant », ce qui n’est pas toujours le cas !

Santévet

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