Pour les Français, les animaux ont de véritables droits

Avant le bien-être animal, la notion de droit prime dans le cœur des Français

Alors que 94 % des Français sont sensibles à la notion de bien-être animal, ils sont 97 % à penser que les animaux de compagnie ont de véritables droits. Une Journée internationale y est d'ailleurs chaque année consacée. 

C’est ce qui ressort en premier lieu de la 3ème édition du baromètre IPSOS* pour le compte de la marque d’alimentation animale Royal Canin consacré au bien-être animal & à la possession responsable. 

Pénaliser davantage les maîtres irresponsables

En effet, au-delà du respect de l’animal et de ses droits, les Français sont prêts à ancrer des comportements responsables en pénalisant les propriétaires qui pourraient enfreindre les textes de lois visant à les protéger :

  • 90 % avec des amendes, 83 % avec un rappel à l’ordre,
  • 81 % avec la perte de la garde de l’animal,
  • 79 % avec l’interdiction d’adopter de nouveau
  • et même plus d’un Français sur 2 (54 %) irait jusqu’à une peine de prison

Pour rappel, la loi sur la matraitance animale votée en novembre 2021 a entre autres renforcé le volet pénal et les santions en cas de matraitance et/ou d'abandon. 

Dans une année marquée par l’élection présidentielle, les Français attendent des engagements de la part des candidats au sujet du bien-être animal et des droits des animaux de compagnie.

Selon l’étude, malgré une confiance légèrement supérieure accordée à Yannick Jadot (42 %) et Emmanuel Macron (38 %), aucun candidat à l’élection présidentielle ne fait l’objet d’un large assentiment sur la question des droits des animaux de compagnie, pourtant au cœur des préoccupations d’une très grande majorité des Français.

La santé et l’alimentation au cœur des préoccupations des maîtres

67 % des sondés déclarent que leur animal est un membre de la famille. Les chiens et les chats des Français bénéficient d’une attention particulière portée à leur santé et à leur alimentation

Le baromètre IPSOS pour Royal Canin révèle que les Français sont de plus en plus attentifs à la santé et à l’équilibre de leur animal.

Alors que 71 % des sondés déclarent que leur animal a développé un lien d’attachement plus fort avec eux lors des différents confinements et la mise en place du télétravail, ils sont près d’un tiers n’ayant actuellement pas de chien ou de chat à souhaiter sauter le pas de l’adoption dans les prochaines années. Avec comme principale motivation celle d’offrir une seconde vie à un animal abandonné.

Les stérilisations, l’identification des chiens et chats et les consultations vétérinaires en hausse

Par ailleurs, une augmentation des comportements responsables est observée par rapport aux précédentes éditions du baromètre, avec une hausse significative des stérilisations et identification des chiens ou des chats avec respectivement +7 % et +10 % depuis 2020.

Le nombre de visites chez le vétérinaire pour une ou plusieurs consultations par an a lui aussi augmenté : +11  % depuis 2020.

Chez les propriétaires de chiens 76 % se rendent au moins une fois par an chez le vétérinaire, contre 62 % chez les propriétaires de chats.

En moyenne, mes Français interrogés dans le cadre de cette enquête estiment les coûts de l’alimentation et des frais vétérinaires à 500 € par an.

L’alimentation, vecteur de santé et de bien-être

Attentifs au bien-être de leur animal, les propriétaires de chiens et de chats se penchent de plus en plus sur la qualité de leur alimentation, qui est considérée à 58 % comme le premier vecteur de santé et de bien-être, devant le temps passé ensemble (51 %) et les caresses (46 %).

Pour les propriétaires, il s’agit de garder leur animal en bonne santé générale (93 %), et de leur donner de l’énergie (91 %).

*Les résultats de cette enquête IPSOS reposent sur un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus de 1 052 personnes, interrogées par internet les 7 & 8 février 2022.

 

Santévet

Leader de l'assuance santé animale

Photo : 123RF