Originaire de Vannes, en Bretagne, c’est en tant qu’éleveur que Yoann Latouche a débuté dans le milieu animalier.
« J’aime tous les chiens et chats, qu’ils soient de race ou non. »
Après l’obtention d’un BEPA (Brevet d'études professionnelles agricoles), option Élevage canin et félin, puis un Baccalauréat Professionnel en Conduite et gestion d’une entreprise du secteur canin et félin, ce ne sont pas des Labradors, sa race de cœur, qu’il élève mais des Bergers Blancs Suisses et des Main Coon.
« En fait, j’aime tous les chiens et chats, qu’ils soient de race ou non. Ainsi que les races les plus originales », précise d’emblée Yoann Latouche.
A travailler en tant qu’éleveur, il est tout naturellement en contact avec d’autres acteurs du secteur. Il sera alors recruté par un distributeur régional puis national d’une grande marque d’alimentation pour animaux de compagnie. « C’était véritablement le ‘’Gucci de la croquette’’ comme nous surnommions la marque pour laquelle je travaillais. »
En 7 ans, Yoann Latouche va occuper différents poste, qui lui donneront l’occasion de côtoyer des univers variés : élevages, vétérinaires, magasins, ambassadeur de marque... « Je vivais avec une valise à la main », se souvient-il. « J'ai adoré ça. Ça me passionnait tellement que c'est une période de ma vie où j'ai beaucoup mis ma vie personnelle de côté. Cette période a été très enrichissante pour moi. J'ai acquis beaucoup de compétences, d'expériences et de nombreux amis chers à mon cœur. »
« Je suis totalement pour l’assurance santé animale. »
Lui qui a beaucoup voyagé se dit convaincu des bienfaits de l’assurance santé pour chien et pour chat telle que la propose notamment SantéVet. « Je suis totalement pour. J'ai vu les pays Anglo-Saxons où les animaux sont très souvent assurés. Et, encore mieux, les pays scandinaves où les animaux sont pratiquement tous assurés. C'est une nécessité, selon moi, pour anticiper les problèmes. Je suis d’ailleurs pour que ce soit obligatoire avec un permis de connaissance tel que proposé pour ce dernier dans le projet de loi contre la maltraitance animale. Cela éviterait parfois beaucoup "d'euthanasie de complaisance". »
Touche-à-tout, Yoann Latouche est ensuite devenu éditeur associé. La communication : certainement les prémices de ce qui allait alors être le cœur de son activité actuelle.
Le grand public va le découvrir comme chroniqueur animalier pour la télévision sur LCI puis sur la 8 aux côtés de William Leymergie. Toujours des hasards de la vie.
« Entouré de chiens et chats, mes journées sont formidables ! »
« J'ai assisté pendant plusieurs années le Dr Yves Lahiani dans l'émission de Sophie Davant sur France 2, « C'est au Programme », et produite par William Leymergie. Je trouvais les animaux pour les plateaux, les produits et souvent les sujets », explique Yoann Latouche. « Après, je suis devenu très ami avec Sandrine Arcizet, que j’ai rejoint sur C8 pour l'assister comme je le faisais avec Yves. Et enfin, Solene Chavanne pour LCI avec qui je collabore depuis 3 ans. »
« Le monde des animaux n’échappe pas à la domotique. »
Avec William Leymergie, il va imaginer de nouveaux sujets de chroniques. Les innovations se sont alors imposées. La chronique « C'est nouveau » a vu le jour. Yoann Latouche y présente des objets/services qui vont révolutionner notre quotidien. « Pas dans 5, 10, 20 ans, mais demain », précise-t-il.
Yoann Latouche ferait-il une infidélité aux animaux qu’il aime tant ? Absolument pas. Et le grand fan des objets connectés qu’il est s’en défend. Selon lui, « le monde des animaux n'y échappe pas. On appelle cela la Pet Tech. C'est une très bonne chose selon moi. Nous arrivons à en savoir plus sur nos animaux, à mieux les accompagner ».
Indéniablement, Yoann Latouche a acquis la certitude que la domotique n’est pas là juste pour rendre simplement service aux maîtres. Mais qu’elle profite aussi aux animaux et contribue à leur bien-être, à leur santé.
« YLG est mon bébé et j'en suis fier. »
Comme tout cela ne suffisait pas et pour revenir à une de ses premières amours, la communication, Yoann Latouche a créé sa propre agence de communication, YLG : Yoann Latouche Group. D'abord à Genève (Suisse) puis en France.
Modeste, il affirme que cela s’est fait très naturellement : « Mon idée n'était pas très claire au début mais j'ai suivi mon instinct. L'histoire s'est écrite au fur et à mesure des années. Aujourd’hui, c'est mon bébé et j'en suis fier. »
Quelle sont les missions de YLG ? Accompagner des clients sur différents sujets : communication, marketing, relation presse, campagne d'influence, gestion des réseaux sociaux, veille marché, SEA [positionnement de mots-clés et de génération du trafic de sites Internet, Ndlr], réalisation de vidéos, création de contenus.
YLG compte 8 personnes et 150 animaux dans son écurie. Le plus connu d’entre eux est certainement Malcom The Akita, dernièrement récompensé au World Influencers and Bloggers Awards. Mais Yoann Latouche de citer également : « MJ The Beagle, également là depuis les débuts, Jazz du compte Instagram @runwithurdog, mais aussi Nouméa & Sintra of Sr (@noumeatheshepherd), un Jack Russel, Berger Australien et Labrador (@_la_mini_meute_), des Huskys (@two.bear.brothers), 2 Samoyèdes (@jedi_and_odyssee) ou encore Simba (@simba_yuzu)… et bien d’autres. Ils sont tous aussi mignons les uns que les autres ! ».
« Le plus beau cadeau que l'on puisse faire à son animal, c'est de ne pas lui attribuer des sentiments humains. »
25 marques font partie des clients avec lesquels travaille actuellement YLG. Concilier business et respect de l’animal est un point sur lequel Yoann Latouche est intransigeant quant au choix de ses influenceurs, quasiment devenus indispensable pour une marque selon le créateur de YLG : « La première condition est le bien-être animal. On doit vraiment ressentir la complicité entre l'animal et le maître. Également, le compte ne doit pas être antromorphique. Nous nous battons depuis toujours contre l'humanisation des chiens et chats. Jamais d'animaux, habillés, déguisés, au pelage teint, en poussette... Nous sommes contre les dérives que nous pouvons particulièrement voir dans certains pays anglo-saxons ou encore en Asie. Le plus beau cadeau que l'on puisse faire à son animal, c'est de le comprendre en tant qu'espèce et ne pas lui attribuer des sentiments humains. »
« Beaucoup pour faire le buzz ou gagner de l'argent mettent leurs animaux dans des positions dangereuses, inconfortables, ou encore en situation de mal être. C'est intolérable. Nous demandons à nos communautés de nous le signaler à chaque fois afin que le contenu soit supprimé. »
« Il faut croire en ses rêves et tout faire pour les réaliser. »
Au tableau de YLG, Yoann Latouche peut se targuer de quelques beaux coups d’éclat, comme par exemple faire venir Quentin Tarentino à Cannes pour récompenser un chien lors de la remise de la Palm Dog Wamiz, en 2019. « Après 3 jours de négociation avec le service communication, le service de sécurité, j’ai eu le GO. De ce réalisateur, je retiens sa bienveillance et son profond respect pour sa chienne actrice, Brandy. Il était super fier. » En 2021, Tilda Swinton a reçu la Palm Dog à son tour. Toujours organisé par Yoann Latouche et son groupe.
Le système scolaire a toujours dit à Yoanne Latouche qu’il n'y arriverait pas ! « Je vis de ma passion depuis toujours. Il faut croire en ses rêves et tout faire pour les réaliser. C'est possible ! ». Il en est la preuve.
L’heure de la retraite est loin d’avoir sonné pour Yoann Latouche. Mais lorsqu’on lui pose la question, lui qui se revendique « 1 000 % Breton », Yoann Latouche se voit bien « dans plusieurs années retourner vivre dans le Golfe du Morbihan, sûrement avec mes labradors. Le Golfe du Morbihan, ma famille, mes amis, des labradors, c'est pour moi le paradis ! ».
Yoann Latouche sur les réseaux….
YLG (Yoann Latouche Group)
Contact : yoann@ylg.group
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Instagram : @yoannlatouche
SantéVet
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Photos : photos Lola Ledoux & DR