Les troubles du comportement chez le chat doivent être pris en charge rapidement. Avant qu'ils ne s'installent dans la durée, voire ne s'aggravent. Le vétérinaire éliminera en cas de trouble du comportement toute origine médicale.
Pour le bon développement comportemental de votre chat, la consultation à l'âge de la puberté de votre chat auprès de votre vétérinaire prend tout son sens.
Enfin, gardez à l'esprit que même si un chat n'est pas un chien, cela ne le dispense pas d'être éduqué dans les normes... avec douceur et justesse.
Le chat, un être sensible
On dit le chat fier pour certains. Indépendant pour d’autres. Ou encore gentiment « pot de colle ».
Oui, le chat peut être ceci ou cela, voire tout à la fois. Mais c’est également un être relativement sensible.
Il peut rapidement développer un trouble du comportement qu’il conviendra de traiter sans attendre en prenant rendez-vous avec votre vétérinaire.
Seul le vétérinaire pourra éliminer une cause médicale qui pourrait être à l’origine d’un comportement gênant, « déviant ». Comme des marquages urinaires, des besoins effectués en dehors de sa litière, de l’agressivité envers ses maîtres…
Les causes qui engendrent un trouble du comportement chez le chat sont nombreuses et sont parfois peu évidentes à déceler :
- Ce peut être l’ennui, par manque de stimulation,
- Un simple meuble que l’on change de place, un nouveau décor,
- Une litière placée trop près de sa nourriture, d’un endroit bruyant (machine à laver) ou passant (couloir), qu’il n’apprécie pas ou mal entretenue,
- L’arrivée d’une nouvelle personne ou d’un nouvel animal.
Un changement dans ses habitudes ou simplement une situation nouvelle peut entraîner un stress, de l’anxiété et aboutir à un trouble du comportement, persistant chez le chat adulte.
Comportement du chaton : de l’importance de la consultation à l’âge de la puberté
Le développement comportemental est acquis à l’âge de la puberté. La consultation pubertaire ne concerne pas que la santé physique de votre petit compagnon. Mais aussi son mental, son psychisme.
Aussi, cette consultation aura pour rôle principal de vérifier et valider correctement les acquisitions indispensables dans la vie de votre chat pour permettre, le cas échéant, de mettre en évidence d’éventuels troubles du comportement. Ils devront être gérés le plus tôt possible pour anticiper toute aggravation.
Le vétérinaire validera que les étapes de la phase de socialisation ont été correctement « intégrées » par le chat :
- Rétractation des griffes lors du jeu,
- Absence de morsure,
- Apprendre la propreté, etc.
Le vétérinaire pourra, s’il le juge nécessaire, programmer une consultation de comportement, ou bien vous orienter pour consulter un spécialiste du comportement (vétérinaire comportementaliste).
Dans certains cas, un traitement médicamenteux pourra être mis en place. Cela se décidera en fonction de « l’intensité » des problèmes rencontrés.
Le recours à des phéromones apaisantes apporteront de bons résultats dans certains cas.
Celles-ci, sous forme de spray ou de diffuseur, ont fait leur preuve et peuvent être utilisées en maintes occasions. Comme lors d’un déplacement, par exemple, ou de tout changement susceptible de perturber votre chat.
Vendues sans ordonnance, elles pourront vous être délivrées au comptoir de la clinique vétérinaire. Et leur achat, si vous disposez d’une assurance pour chat, pourra être financé à l’aide du budget prévention tel qu’il est proposé dans toutes les formules d’assurance santé animale de SantéVet.
Ce budget prévention consiste en somme renouvelée chaque année que vous pouvez utiliser à votre guise chez le vétérinaire de votre choix afin de financer l’achat de produits de soin et/ou d’entretien, mais aussi pour certains actes vétérinaires.
Un chat, ça s’éduque également !
Un chat s’éduque. Même s’il est important de respecter sa nature.
Car on ne lui demandera pas et l’on n’agira pas de la même façon qu’avec un chien. C’est évident ! Mais il faut tout de même poser les interdits et les limites à ne pas dépasser.
Le chat adore s’amuser. Donc le jeu est un excellent moyen d’établir une bonne relation entre lui et son maître. Et de lui faire comprendre ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas. Bien que le chat soit généralement rusé, voire un chouïa têtu !
Des récompenses à la clé sont un bon leitmotiv. Nul besoin de lui donner systématiquement une friandise, même s’il est certain qu’il l’appréciera. Le chat est très réceptif aux caresses et aux compliments.
Comme pour un chien, l’éducation se fera sans brutalité, toujours de manière juste et avec beaucoup de patience. Utilisez un bruit de préférence, comme un claquement de mains par exemple lorsqu’il est question de lui poser un interdit (monter sur la table, faire ses griffes sur le tapis...).
Ne réprimandez votre chat que si vous le prenez sur le fait. Sinon cela ne servirait à rien, sauf à le stresser inutilement.
Enfin, sachez que vous pouvez apprendre à votre chat à marcher en laisse. Certains y prennent plaisir. Il existe dans le commerce des harnais adaptés aux chats « promeneurs ». À noter qu’il vaut mieux l’habituer au port du harnais dès son plus jeune âge, car il risque sinon de le refuser catégoriquement à l'âge adulte.
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Photos : 123RF