Les avantages de la stérilisation précoce des chats et des chattes sont multiples : éviter certaines maladies, mais aussi des troubles du comportement comme la malpropreté. Cette dernière est souvent une gêne pour les maîtres, interprétée comme une "vengeance" de la part de l'animal.
Les avantages de la stérilisation précoce des chats et des chattes sont multiples.
Celui d’une diminution quasi absolue des tumeurs mammaires (presque toujours malignes chez la chatte) étant la plus parlante pour les propriétaires, majoritairement des femmes.
La diminution de l’incidence des troubles du comportement (malpropreté urinaire, marquage) est confirmée dans une étude qui a été menée sur 1 660 chats de même que les agressions vis-à-vis des humains.
Eviter la castration en « urgence »
Certains chats commencent à asperger de façon particulièrement odorante parfois dès quatre mois, générant souvent des castrations en « urgence ».
Sur le long terme, les avantages comportementaux de la stérilisation précoce sur le comportement d’élimination peuvent ne plus être significatifs chez les femelles, soulignant l’importance de l’environnement dans lequel vivent les animaux, au-delà des contingences hormonales.
L’ensemble des éléments bibliographiques sur les effets secondaires potentiels de la stérilisation précoce ne montre aucun fondement scientifique aux craintes d’augmentation de l’incidence de l’obésité, des affections du bas appareil urinaire ou des fractures épiphysaires (c’est ainsi que l’on désigne extrémité d'un os long).
Enfin, un chat stérilisé a beaucoup moins de risque d’être abandonné.
Source : La Dépêche Vétérinaire n° 1136 du 24 au 30 septembre 2011 ; extrait d’un article du Docteur Anne-Claire Gagnon, vétérinaire.
La vengeance, connaît pas !
Un chat qui arrose murs ou canapé attire ainsi davantage l'attention sur lui - ou marque sa territorialité - qu'il ne se venge. L'animal - chat comme chien - n'a pas l'esprit de vengeance à proprement parler.
Face à des problèmes de marquages urinaires (pipi de chat intempestif), il est important d'en déterminer la cause.
Une maladie peut en effet en être à l'origine. Lorsque le vétérinaire aura, par son diagnostic, éliminé toute pathologie potentielle, ce trouble du comportement pourra être soigné.
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