Le SNVEL (Syndicat National des Vétérinaires d’Exercice libéral) a procédé à une enquête*, qui s’est déroulée en 2 phases et dont les premiers résultats ont été publié dans La Dépêche Vétérinaire (édition du 23 au 29 novembre 2013, n° 1 2034), un hebdomadaire professionnel.
Une grande enquête pour… une clinique idéale à l’horizon 2018
La première, basée sur un nombre restreint de propriétaires d’animaux de compagnie et de vétérinaires, doit permettre de mieux identifier les souhaites de ces deux « populations » ; la seconde, sur un échantillon plus important de maîtres (1 000 propriétaires interrogés du 2 au 18 septembre 2013) permettra pour sa part de « pondérer [les éléments] identifiés dans la première phase afin de repérer les insatisfactions majeures et prioriser les actions à mettre en place dans les structures vétérinaires ».
Mieux cibler les attentes des maîtres
Ces enquêtes vont donc permettre à la profession vétérinaire de mieux connaître leurs clients, les attentes des maîtres et donc, à l’horizon 2018, mettre en place les actions jugées nécessaires pour la satisfaction des propriétaires d’animaux de compagnie.
Les résultats complets de cette étude, seront présentés à l’occasion du congrès vétérinaires de l’AFVAC 2013, à Nantes.
D’après les premiers résultats, il ressort que :
- le profil type du propriétaire est une femme de 40 ans qui vit en couple, habite dans une commune de 2 000 à 20 000 habitants, dans les trois quarts Nord-Est/Nord-Ouest/Sud-Est de la France.
- Elle a un chat stérilisé, qui n’est pas de race, qui vit à l’intérieur de la maison.
- Elle fait confiance à son vétérinaire pour ses informations. Son chat est vacciné et identifié.
Les chiens mieux protégés que les chats ?
Il ressort également des premiers résultats de l’enquête que les chiens ont un meilleur statut vaccinal que les chats : 95 % des chiens sont vaccinés, contre 70 % pour les chats. 72 % des propriétaires de chiens ont une fréquence de vaccination annuelle, contre 43 % pour les chats.
Traiter son chien ou chat contre les parasites externes (puces et tiques notamment) et contre les parasites internes (vers) en le vermifugeant est essentiel pour une bonne protection.
Dans ce domaine, il ressort que 17 % des propriétaires de chats renouvellent 5 fois ou plus le traitement antiparasitaire de leur chat, contre 21 % pour leur chien.
Pour ce qui est des traitements contre les vers (antiparasitaires internes), 53 % des propriétaires de chiens le renouvellent deux fois, contre 47 % pour les chats.
Deux fois par an, est le minimum pour l’administration du vermifuge. En fonction du mode de vie de l’animal, le vétérinaire conseillera sur la meilleure posologie à adopter.
Pourquoi les maîtres vont-ils chez le vétérinaire ?
Quels sont les motifs des visites chez le vétérinaire ? Toujours selon l’enquête, 68 % des propriétaires de chiens et 49 % des propriétaires de chats vont chez le vétérinaire pour la vaccination de leur animal (primo-vaccination ou rappel) ; respectivement, les propriétaires de chiens et chats effectuent une visite pour un contrôle/check-up pour 34 et 29 % d’entre eux ; les visites pour une raison médicale représentent quant à elles 30 et 23 % des motifs.
Pour rappel, une étude menée par SantéVet a mis en avant qu’un animal assuré va en moyenne 2,9 fois chez le vétérinaire par an, contre 1,54 fois pour un animal non assuré.
Chiens et chats nourris aux croquettes en majorité
93 % des maîtres de chats et 90 % des maîtres de chiens choisissent les croquettes pour l’alimentation de leurs animaux, 49 et 27 % de la pâtée. 13 % des chats reçoivent une alimentation dite ménagère, contre 21 % pour les chiens.
Mais ils sont tout de même 13 % (chats) et 27 % (chiens) à recevoir des restes de table.
Un chat sur deux n’est pas identifié
Le taux de stérilisation des chats est plus élevé que celui des chiens : respectivement 40 et 18 % pour les femelles, et 36 et 11 % de castration pour les mâles.
D’autres statistiques sont données dans cette étude qui permet de mieux cerner l’attente des propriétaires de chiens et chats en matière de soins. Mais aussi le mode de vie des animaux, comme leur lieu de couchage (intérieur/extérieur) ou encore le taux de l’identification qui demanderait à être « amélioré », un chat sur deux ne l’étant pas.
Ce qui n’est pas sans risque comme l’a rappelé encore dernièrement la découverte en banlieue parisienne d’un chaton ramené du Maroc et décédé des suites de la rage.
*Enquête menée en partenariat avec Bayer Healthcare AH France, La Compagnie des Vétérinaires et La Dépêche Vétérinaire.
SantéVet
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Photos : 123rf