Trouver le bon chiot revient à trouver le bon élevage. On n’achète pas un petit être vivant avec lequel on va partager une dizaine d’années sur un coup de tête. Ce n’est pas un paquet de lessive !
Après s’être convenablement renseigné sur la race afin d’être sûr qu’elle correspond bien à ce que l’on recherche et qu’elle répondra à vos attentes, il faut se mettre à la recherche de l’éleveur.
Les clubs de race seront à même de renseigner sur les éleveurs ayant des portées disponibles.
Les éleveurs professionnels ou amateurs passionnés disposent même aujourd’hui de leurs sites Internet.
Les vendeurs ont l’obligation d’indiquer si les chiots à vendre sont inscrits ou non au LOF (Livre des origines français) ou bien s’ils sont de type, de genre ou d’apparence.
Les éleveurs sont obligés dans leurs annonces d’indiquer leur numéro de Siret ou bien, s’ils n’en disposent pas, du numéro de tatouage de la mère des chiots.
Cela est obligatoire quel que soit le support sur lequel les annonces sont diffusées : presse, mais aussi Internet, voire les annonces que l’on trouve scotchées parfois chez les commerçants de quartier.
Vous pourrez également aller à la rencontre des éleveurs dans le cadre des expositions canines. C’est une bonne occasion de prendre un premier contact.
Sachez que la loi interdit la vente d’un chien avant l’âge de huit semaines.
Visiter plusieurs élevages
Il ne suffit pas de se contenter de visiter les élevages qui se trouvent le plus près de chez soi. Il faut souvent faire de nombreux kilomètres pour dégoter la perle rare.
Prendre un rendez-vous est nécessaire. Une fois sur place, vous pourrez demander à voir les chiots, tout en respectant les consignes d’usage afin d’éviter de leur transmettre des maladies.
Vous pourrez aussi demander à voir les parents. Il est possible que le mâle ne soit pas sur place, car toutes les saillies ne s’effectuent pas nécessairement avec un étalon « maison ».
En tout cas, cette première visite vous permettra de vous faire une petite idée sur la façon dont est tenu l’élevage. En cas de mauvaise impression, il ne faut pas insister.
C’est bien entendu une transaction financière que d’acquérir un chiot, mais avant tout, un climat de confiance doit s’instaurer entre vous et l’éleveur.
Photo L. Dauvois/delalanderie.com